Le jeune bureau, élu avant-hier, aura à composer avec plusieurs obstacles, d'ordre financier notamment La famille banlieusarde commençait à s'inquiéter sérieusement pour l'avenir des «Verts», a fortiori après le départ annoncé du président Adel Daâdaâ. Ce dernier n'a pas manqué de souligner, à l'ouverture des travaux de l'assemblée générale élective, que le CSHL n'a pas les moyens de certaines équipes de la Ligue 1. «Nous avons pu, toutefois, démontrer qu'avec la détermination, la bonne volonté et l'ambition, que nous sommes capables de nous maintenir à un niveau compétitif. Avec l'arrivée de Fadhel Ben Hamza, un passionné qui connaît à fond le club, je suis optimiste pour l'avenir du CSHL. L'union sacrée s'impose pour faire face aux multiples obstacles de la prochaine saison. Je demeure en tout cas à la disposition du club». «Priorité aux enfants du club» La présence massive des supporters hammamlifois aux travaux de l'AGE dénote parfaitement leur amour pour un club qui a tant donné au football tunisien. Présents à cette assemblée générale élective, le gouverneur de Ben Arous, Naceur Boufarès, Mongi Bhar, Hamadi Atrous, Maoua Kaâbi et Khaled Hosni n'ont pas manqué d'exprimer leur parfaite disposition à aider le nouveau bureau directeur assez jeune mais plein d'ambition. Une fois les rapports moral et financier adoptés, le nouveau président, Fadhel Ben Hamza, est intervenu pour dire combien il était touché par la confiance des supporters. «Il faut remercier Adel Daâdaâ qui a dirigé le club avec succès, en dépit des problèmes financiers. Il a eu le mérite de faire face à un tas d'obstacles. Nous allons continuer à miser sur le capital humain. Nous sommes d'ailleurs conscients de la difficulté de la tâche qui nous attend. Il y a des insuffisances à combler, surtout sur le plan financier et de l'infrastructure. Nous prions tous les membres de la famille hammamlifoise de conjuguer leurs efforts, en misant sur la formation, tout en envisageant des recrutements selon les moyens dont nous disposons. La priorité sera accordée aux enfants du club», a-t-il assuré. Un léger déficit Le rapport moral a mis en exergue l'obtention par le club de la coupe du fair-play. Un trophée qui récompense l'esprit sportif de toutes les composantes du club boukorninois. L'équipe s'est classée à la 8e place, ce qui reflète parfaitement les difficultés qui ont marqué son parcours. En volley-ball, l'équipe seniors a été reléguée en Ligue 2, alors que le basket-ball a justifié ses bons résultats avec l'apport de jeunes aux grandes qualités techniques (3e place juniors et finaliste de la coupe de la Ftbb). Côté financier, les dépenses ont été de l'ordre de 1.760.896.537 d alors que les recettes furent de l'ordre de 1.781.478.738 d, soit un léger déficit de près de 20 mille dinars. Aujourd'hui, alors que Ben Hamza débarque à la barre, les caisses sont cruellement vides, ce qui incite les nouveaux dirigeants à adopter une stratégie pour apporter de nouvelles sources de financement. Le gouverneur de Ben Arous a, du reste, proposé des idées neuves afin que le club devienne plus compétitif et connaisse moins de soucis financiers en mobilisant le maximum de bonnes volontés et en sensibilisant la grande famille banlieusarde sur le devoir d'apporter une contribution financière salutaire. Le gouvernorat de Ben Arous a assuré qu'il sera là pour aider le nouveau bureau à surmonter ces obstacles. Les interventions des supporters ont porté sur le casse-tête des soucis financiers, sur les recrues pour la nouvelle saison, l'éclairage de certains terrains d'entraînement, les recettes attendues du sponsoring, l'apport du public... Les intervenants n'ont pas manqué de saluer le rôle primordial, joué par le vice-président sortant, Fayçal Boussetta. L'optimisme est de rigueur quant à la capacité du staff de Fadhel Ben Hamza de relever le défi et de replacer le CSHL au cœur de l'actualité sportive avec le succès espéré.