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Guerre à Gaza : Trêve humanitaire, est-ce le provisoire qui dure ?
Publié dans La Presse de Tunisie le 28 - 11 - 2023

Le photojournalisme expliqué aux enfants palestiniens qui essayent de s'amuser, de reprendre gout à la vie, au milieu des décombres © pixabay.com/Hosny Salah

Cette trêve a permis l'entrée de centaines de camions chargés d'aide humanitaire dans la bande de Gaza, assiégée et dévastée par sept semaines de bombardements israéliens en représailles à l'attaque lancée par le Hamas contre Israël le 7 octobre. Si celle-ci a offert un répit aux habitants de la bande de Gaza, elle a également montré la réelle situation humanitaire qui reste «dangereuse» et les besoins sont conséquents.
La trêve à Gaza n'a pas été transgressée des deux côtés en dépit de quelques incidents. Mieux encore, le Qatar a annoncé hier, en fin de journée, que la trêve en question a été prolongée de deux jours à compter d'aujourd'hui.
Cela a permis comme prévu de libérer des otages de différentes nationalités aux mains du Hamas, mais surtout des prisonniers palestiniens dans les geôles israéliennes. Pour les analystes, c'est encore une victoire de plus qu'enchaîne le Hamas dans sa guerre de libération contre l'entité sioniste.
Hier, les appels diplomatiques incessants à prolonger ce cessez-le-feu ont porté leurs fruits. Ce calme provisoire a contribué à améliorer légèrement la situation humanitaire à Gaza, où des malades ont été soignés et d'autres transférés en Egypte pour plus de soins.
Cet accord entre l'entité sioniste et le Hamas, qui prévoit notamment la libération de 50 otages retenus dans la bande de Gaza en échange de 150 prisonniers palestiniens, a été appliqué sur le terrain, mais tous les yeux étaient rivés, en effet, sur les différents protagonistes en vue de prolonger cette trêve dite humanitaire.
C'est dans ce contexte que le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahu, a laissé ouverte la possibilité d'une extension de la trêve initiale de quatre jours. D'ailleurs, les forces occupantes ont proposé au Hamas une « option » pour prolonger la trêve entamée vendredi, a annoncé un porte-parole du gouvernement israélien. Selon certaines sources, outre la libération initiale de 50 otages israéliens sur quatre jours, chaque libération supplémentaire d'un groupe de dix otages par le Hamas à partir d'aujourd'hui mardi verrait en retour un nouveau jour de trêve supplémentaire accordé.
Le Hamas favorable à une prolongation
Le Hamas a, de son côté, affirmé «chercher à prolonger la trêve au-delà de ses quatre jours», dans le but «d'augmenter le nombre de prisonniers libérés». Le mouvement de résistance palestinien était favorable à une prolongation de «deux à quatre jours» et en avait «informé les médiateurs», rapportent des médias qataris.
Le chef de la diplomatie de l'Union européenne (UE), Josep Borrell, a appelé hier à une prolongation de la trêve dans la bande de Gaza, qui devait s'achever hier soir, en vue de travailler sur une « solution politique » au conflit. « Cette trêve, qui est un premier pas important, doit être prolongée et devenir durable pour permettre d'œuvrer à une solution politique », a-t-il dit.
Pour sa part, le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a réclamé une prolongation du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza. «J'appelle à une extension de la trêve qui permettra de fournir davantage d'aide aux populations qui en ont grand besoin et d'obtenir la libération d'autres otages», a déclaré Stoltenberg lors d'une conférence de presse à Bruxelles.
L'Iran a appelé également à pérenniser cette trêve pour faire en sorte que « les crimes israéliens dans la bande de Gaza « s'arrêtent complètement ». «En tant que République islamique d'Iran, nous voulons et espérons, comme de nombreux pays» que la trêve «entre dans un processus durable» et que «les crimes du régime sioniste s'arrêtent complètement», a déclaré Nasser Kanani, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, au cours d'une conférence de presse à Téhéran.
Echange d'otages et de prisonniers réussi
Depuis vendredi, 39 otages israéliens ont été libérés dans le cadre de l'accord, ainsi que 117 Palestiniens détenus dans des prisons israéliennes.
Dix-neuf otages ont été également libérés hors accord, en majorité des Thaïlandais qui travaillaient en Israël.
Hier en fin de journée, un accord sur une quatrième libération d'otages a été trouvé. Il stipule la libération de onze civils israéliens aux mains du Hamas pour parvenir au nombre de 50 otages libérés comme prévu.
«Des dispositions prévoient la libération de dix otages de plus chaque jour et c'est une bénédiction», avait déclaré dimanche le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, après un entretien avec le président américain Joe Biden. «Mais j'ai aussi dit au président que nous allons, après l'accord, retourner à notre objectif: éliminer le Hamas et nous assurer que la bande de Gaza ne soit plus ce qu'elle était», a-t-il ajouté.
Cette trêve a aussi permis l'entrée de centaines de camions chargés d'aide humanitaire dans la bande de Gaza, assiégée et dévastée par sept semaines de bombardements israéliens en représailles à l'attaque lancée par le Hamas contre Israël le 7 octobre. Le Croissant-Rouge palestinien a annoncé qu'environ 150 camions d'aide humanitaire sont entrés dans la bande de Gaza depuis le début de la trêve, vendredi.
Si la trêve a offert un répit aux habitants de la bande de Gaza, elle a également montré la réelle situation humanitaire qui reste «dangereuse» et les besoins sont «sans précédent», comme le confirme l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).
Plus de la moitié des logements du territoire ont été endommagés ou détruits par la guerre, et 1,7 million des 2,4 millions d'habitants ont été déplacés. Depuis vendredi, plusieurs centaines de camions chargés d'aide ont pu entrer dans la bande de Gaza, via l'Egypte, et une partie d'entre eux a gagné le nord, la partie du territoire la plus dévastée par la guerre.
Déjà soumis à un blocus israélien terrestre, maritime et aérien depuis 2007, le petit territoire surpeuplé a été placé le 9 octobre en état de siège total par Israël, provoquant de graves pénuries d'eau, de nourriture, de carburant, de médicaments et d'électricité.


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