L'Opep prévoit une croissance robuste de la demande en 2025 La demande mondiale totale de pétrole devrait passer de 102,1 millions de barils de pétrole par jour en 2023 à 104,4 millions en 2024. «Les prévisions initiales de croissance de la demande mondiale de pétrole en 2025 font état d'une croissance robuste de 1,8 million de barils par jour en glissement annuel (par rapport à l'année 2024), souligne l'Opep dans son dernier rapport mensuel. Cette hausse record de la demande de l'or noir sera tirée «par la poursuite de l'activité économique solide en Chine et la croissance soutenue attendue dans d'autres pays non membres de l'Ocde», souligne la même source. La BCE juge «probable» une baisse des taux d'intérêt La Banque centrale européenne (BCE) pourrait commencer à réduire ses taux d'intérêt cet été, indique sa présidente Christine Lagarde, tout en prévenant que cette décision dépendrait des dernières données économiques. Dans un entretien à Bloomberg Television à Davos, Lagarde a été interrogée sur l'hypothèse qu'une majorité de membres du Conseil des gouverneurs de la BCE se prononcent sur une baisse des taux cet été, voire d'ici l'été. Pour combattre l'inflation, accentuée par la hausse des prix de l'énergie au lendemain de la guerre en Ukraine, la BCE s'est lancée dans un cycle inédit de relèvement des taux d'intérêts, procédant à dix hausses d'affilée, avant d'effectuer une pause en octobre. Pour compenser l'inflation, des augmentations de salaires sont négociées dans les entreprises et les administrations de la zone euro, sous l'œil attentif de la BCE qui tente de ramener l'inflation à son objectif de 2%. Lagarde a affirmé que l'inflation était «sur la bonne voie», mais qu'il était trop tôt pour crier victoire. «Les employés ont perdu du pouvoir d'achat au cours des années 2021 et 2022 et il y a désormais un effet de rattrapage dans les négociations qui ont lieu», a fait savoir Lagarde. Les négociations salariales auront un impact sur le taux d'inflation, qui a ralenti ces derniers mois, et la BCE attend «d'en savoir plus en avril ou en mai» pour décider d'un éventuel assouplissement de sa politique monétaire, a expliqué la présidente de l'institution. Les taux d'intérêt ont certes atteint un «pic», mais «nous devons maintenir une politique restrictive aussi longtemps que nécessaire pour s'assurer que nous arrivons à un état où l'inflation ne dépasse pas 2% à moyen terme», a-t-elle ajouté.