Les gars de Tataouine essaient de se montrer le plus vigilant possible sur le mercato. Les trois matches amicaux livrés dernièrement par l'UST se sont soldés par un 0-0 devant le Club algérien Wifak Sétif, et deux défaites par 2 buts à 1 face à l'ASM et par deux buts à zéro contre l'Espérance Sportive de Tunis. Malgré l'absence de victoire, ce n'est pas mal pour Ahmed Dridi et ses protégés qui sont en pleine période de préparation à Borj Cédria dans un stage qui prend fin mercredi. «Le score dans ce genre de rencontre-test, c'est la dernière chose que je prends en considération, affirme le technicien tataouini. Ce qui importe le plus pour moi, c'est la prestation aussi bien individuelle que collective des joueurs et leur manière d'évoluer sur le terrain. Parler de satisfaction totale, c'est aller très vite en besogne car il nous manque encore beaucoup au niveau des automatismes et de la synchronisation entre les trois lignes. Et puis, il nous faut deux ou trois autres recrutements de valeur dans des postes bien précis. Toutefois, nous pouvons dire que nous sommes sur la bonne voie». Coup dur pour Daouda Camara L'équipe a encore besoin d'autres recrutements d'autant plus que la chance n'a pas été du côté de l'un des toutes premières recrues, Daouda Camara, avec une blessure très grave (ligaments croisés). Les deux parties étudient à l'heure actuelle une résiliation à l'amiable du contrat du joueur, signé récemment. Entretemps, le président du club Mohamed El Ghoul continue ses tractations avec les grands clubs pour s'offrir sous forme de prêt les services d'autres joueurs talentueux et assez doués. Le CSS a ainsi cédé à l'UST le duo Raouf Harzalli (milieu de terrain) et Alaâ Salah (avant-centre), alors que l'EST a donné son accord de principe pour libérer son joueur de la catégorie «Elite», Nidhal Ben Salem. Côté joueurs étrangers, trois Algériens sont actuellement à l'essai et attendent la décision définitive du coach des «Lions du désert», quant à l'éventuel engagement de l'un d'eux. «Il me faut un joueur étranger qui donne réellement le plus et capable de s'imposer et de s'intégrer très rapidement dans le groupe, explique Ahmed Dridi. Surtout, donc, ne pas tomber dans la précipitation pour engager un joueur pour le seul objectif et plaisir d'avoir trois étrangers autorisés par les règlements du football professionnel dans son effectif. Les joueurs étrangers, ce n'est pas une nécessité absolue. C'est un plus notable ou pas». Le coach de l'UST cherche à disputer un dernier match à Borj Cédria, mercredi, jour du retour à Tataouine avant de prendre un petit répit et d'entrer dans la troisième phase de préparation du championnat. «Nous avons encore un mois devant nous pour former une équipe solide et compétitive et mettre en place un dispositif efficace et conforme à la qualité des joueurs que nous avons sous la main. Ce temps est assez suffisant pour nous afin de choisir les joueurs susceptibles de colmater certaines brèches ou carences avec lucidité et vigilance. Nous n'engagerons que le joueur qui peut servir le groupe, avoir sa place sur notre échiquier, en plus de sa valeur intrinsèque. La réussite ne peut être assurée que par un mercato d'été réussi», conclut-il.