L'équipe est face à une montagne de problèmes financiers et humains. L'entraîneur de l'UST, Ahmed Dridi, est sur des charbons ardents. Le temps passe vite et le comité directeur piétine et ne dispose pas de grosses ressources financières pour mettre sur pied une équipe solide pour la dure saison qui attend les Tataouinis en Ligue 1. L'assemblée générale évaluative tenue récemment a montré le dévouement sans limites des fans de l'UST pour leur équipe et leur entière disponibilité à lui prêter main-forte et la soutenir à fond que ce soit au stade «Néjib-Khattab» à Tataouine et même loin des bases pour un baptème de feu qu'on veut réussir comme l'ont fait des équipes telles que l'USBG et l'OSB; mais le budget de plus d'un milliard (1,164.000) qui a permis de réaliser l'accesion avec un léger déficit de deux cent mille dinars risque de ne pas être suffisant pour bâtir un groupe de haut niveau à la hauteur de l'objectif tracé par le coach Ahmed Dridi et de ses deux assistants Houcine Fartas et Zied Ben Hammouda. Surtout que l'UST n'a pas une ossature d'équipe maison et est obligée de chercher un peu partout sur le marché des transferts des joueurs à la carte, susceptibles de forger un ensemble homogène et soudé malgré son hétérogénéité. Deux stages au programme Le comité directeur a commencé par fixer les dates des deux stages que le staff technique a réclamés. Le premier du 1er au 10 août et le second du 21 au 30 du même mois, même si le lieu de ces deux stages n'est pas encore définitivement choisi puisqu'on hésite entre Tunis et Sousse. C'est un peu mettre la charrue avant les bœufs car l'effectif est encore loin d'être rassemblé et l'opération recrutement vient à peine d'être entamée. Le Burkinabé Mohamed Traoré, l'ex-milieu de terrain de l'OSB, Abdelkader Dhaou, et le gardien de l'ASA Naïm Mathlouthi ont été les derniers signataires, mais cela n'empêche qu'il va falloir mettre les bouchées doubles pour élargir la liste des recrutés et l'auréoler par des joueurs de valeur qui constituent les piliers de l'équipe dans chacun des trois compartiments du jeu. «Il nous faut au moins trois cent mille dinars comme budget de départ, affirme le président du club, Mohamed El Ghoul. C'est le strict minimum pour le recrutement des joueurs, les avances habituelles sur les primes de rendement, les stages, l'organisation des matches amicaux, l'octroi des équipements sportifs afin qu'un effectif de 25 joueurs compétitifs et fin prêts physiquement et mentalement soit à la disposition de l'entraîneur le 10 septembre, jour de notre premier match en championnat. Nous faisons de notre mieux en tant que bureau directeur pour garantir les meilleures conditions de travail afin d'assurer un bon départ et montrer un visage rassurant pour un parcours des plus longs cette saison avec une deuxième phase qui exige des ressources financières et un potentiel humain importants. Mais nous avons besoin aussi que les autorités régionales et locales ainsi que les fans du club nous tendent la main et contribuent à cet effort car la réussite ne peut être que le fruit d'un travail collégial».