Un hommage sera rendu durant cette session à des icônes du cinéma arabe et africain, à l'instar de Youssef Chahine, du Sénégalais Djibril Diop Mambéty et de l'Iranien Abbas Kiarostami Dans une conférence de presse donnée hier au siège du Syndicat national des journalistes tunisiens (Snjt), Ibrahim Ltaïef, président de la 27e édition des JCC, et Néji Bghouri, président du Snjt, ont signé une convention de partenariat portant sur la facilitation de l'accès des journalistes à l'information, aux rencontres avec les invités et vedettes du cinéma, à l'organisation des sessions de formation en journalisme culturel. Néji Bghouri, a indiqué que la vision qui a commandé ce partenariat découle de l'importance de la critique cinématographique et des clubs de cinéma qui ont été des viviers de formation et d'initiation de jeunes militants aux valeurs de la liberté et de la critique. «Nous voulons également jouer un rôle dans la réhabilitation de la culture cinématographique qui passe par une phase de déclin marquée notamment par la disparition des salles de cinéma», a-t-il déclaré. Pour sa part, Ibrahim Ltaïef a mis en relief le rôle qui incombe aux médias pour la réussite de telles manifestations culturelles et indiqué que cette conférence s'inscrit dans une nouvelle démarche de communication, à savoir de tenir les médias informés des préparatifs et des nouveautés inscrites à l'ordre du jour de cette manifestation. Il a, à cet effet, présenté les grandes lignes de cette manifestation et fait le point sur le déroulement des préparatifs en cours. Au début, M. Ibrahim Ltaïef a indiqué que cette session, qui coïncide avec le cinquantième anniversaire des JCC, revêt une importance particulière. En ce sens, il a dévoilé quelques nouveautés qui vont marquer cette session exceptionnelle, en l'occurrence l'implication de la société civile dans l'organisation et qui, grâce à son expertise, viendra non seulement soutenir les efforts institutionnels mais aussi assurer la qualité de l'organisation. Il a par ailleurs insisté sur le rôle des journalistes tunisiens dans la promotion de cette manifestation auprès du public et leur contribution à son rayonnement international. M. Ibrahim Ltaïef a révélé, d'autre part, que les comités avaient terminé la sélection des films étrangers participants et qu'ils se penchent actuellement sur la sélection des longs et courts métrages tunisiens. Il a déclaré, à ce propos, que la compétition officielle, ouverte aux longs-métrages de fiction et documentaires africains et arabes comprendra 18 films en lice, dont trois films tunisiens. Il a révélé dans le même sillage que douze films, dont deux tunisiens sont en lice pour la compétition de la 1ère œuvre (prix Tahar-Chriaâ). Pour la compétition officielle courts-métrages (ouverte aux courts-métrages de moins de 30 minutes) de fiction et documentaires africains et arabes, M. Ibrahim Ltaïef a affirmé que 18 films, dont trois sont tunisiens, sont en compétition. Il est à noter également que des films en provenance de 36 pays, réalisés par des étudiants, participent à la compétition Carthage Ciné-Promesses, ouverte aux films d'écoles de cinéma internationaux. M. Ibrahim Ltaïef a par la même occasion révélé les noms des présidents des jurys. A cet effet, il a indiqué que le président du grand prix sera le Mauritanien Abderrahmane Sissako et que le président du jury du premier prix «Tahar-Chriaâ» sera Sofiène El Feni de Tunisie. Pour sa part, Mina Ndaye, du Burkina-Faso, sera la présidente du jury des courts-métrages et de Carthage Ciné-Promesses et que le Français Christophe Leparc présidera l'atelier Takmil. Sur un autre plan, Ibrahim Ltaïef a précisé que l'ouverture aura lieu le 28 novembre 2016 à partir de 9h00 au Palais des congrès avec une projection réservée aux journalistes et que la cadence se poursuivra à raison de trois projections par jour pour les longs-métrages participants à la compétition officielle. La journée du 29 sera réservée à la célébration du cinquantième anniversaire des JCC. Un hommage sera rendu durant cette session à des icônes du cinéma arabe et africain, à l'instar de Youssef Chahine, du sénégalais Djibril Diop Mambéty et de l'Iranien Abbas Kiarostami. Cette session sera aussi marquée par le lancement du prix de la Fédération africaine de la critique cinématographique qui sera décerné cette année en tant que prix «Néjiba-Hamrouni», ancienne présidente du Snjt. La conférence a été clôturée par la signature d'une convention de partenariat entre le Snjt et les JCC qui porte sur la facilitation du travail des journalistes pendant cette manifestation et l'organisation de sessions de formation en critique culturelle qui seront assurées par des formateurs de Tunisie et de l'étranger.