Le film a été présenté dans le cadre de la célébration du 30e anniversaire de l'Ecole nationale supérieure des métiers de l'image et du son à Paris (Fémis) Le court métrage «Soubresauts», (Mkhobbi fi kobba) de Leyla Bouzid, a été projeté lundi soir, 12 septembre, à l'Institut du monde arabe (IMA à Paris). Le film, qui est le projet de fin d'études de la réalisatrice tunisienne, a été présenté dans le cadre de la célébration du 30e anniversaire de l'Ecole nationale supérieure des métiers de l'image et du son à Paris (Fémis) Réalisé en 2011, le court métrage retrace l'histoire d'une mère, issue de la nouvelle bourgeoisie tunisienne installée dans le quartier d'Ennasr à Tunis et qui cherche à comprendre le drame vécu par sa fille lors d'une soirée arrosée. Durant 22 minutes de fiction, la réalisatrice utilise les effets de lumière, associés à de gros plans pour décrire les pressions exercées sur la jeune fille par sa mère et son frère pour tout avouer. A commencer par les traces sur certaines parties de son corps. L'énigme est entretenue jusqu'à la fin du film. Dans une déclaration à l'agence TAP, elle parle de continuité entre ce court métrage tourné en 2010, et son premier long métrage, « A peine j'ouvre les yeux», un film qui a obtenu le Tanit de Bronze lors des Journées cinématographiques de Carthage (2015) et qui a raflé plusieurs prix à l'étranger.