Le cinq tunisien ne défendra pas son bien. Les explications de la Ftbb Aussitôt le Mondial terminé, les regards se sont tournés vers le championnat arabe qui commence dans quelques jours. Après moult tergiversations, l'équipe de Tunisie ne se rendra pas à Beyrouth pour défendre son double titre conquis en 2008 et 2009. Une affaire qui va faire couler beaucoup d'encre, car on s'attendait à voir les basketteurs tunisiens continuer sur leur lancée après le Mondial. Finalement, pourquoi la sélection a-t-elle boudé cette joute? On écoute le président de la Ftbb, Ali Benzarti‑: «La date du championnat arabe est mal choisie. Elle est inopportune et s'est faite en fonction des vœux du pays organisateur, le Liban, sans aviser personne. En plus, et après consultation du staff technique et des joueurs, on a convenu de ne pas y aller. Les joueurs sont marqués par les efforts consentis au Mondial, ils sont aussi en train de négocier des contrats avec des clubs étrangers. Bref, la santé et la motivation de nos joueurs priment d'abord. En plus, la priorité pour nous, est le championnat d'afrique des nations, qualificatif aux Jeux olympiques 2012». D'après ce qu'on a compris, deux raisons pour expliquer cette absence : la saturation des joueurs après un Mondial pénible par sa débauche d'énergie et la volonté de leur accorder du temps à se fixer sur leur avenir immédiat. Des joueurs comme Salah Mejri, Radhouène Selimène, Marouène Kechrid, Nizar Kenouia et Makram Ben Romdhane ont tous été sollicités pour jouer en Europe ou en Turquie. A-t-on pris la meilleure décision? Il y a des partisans à cette décision (du côté de la Ftbb), mais aussi de fervents opposants. On peut comprendre les aberrations de l'Union arabe de basket, on peut comprendre que les joueurs sont cuits après tant de stress et de fatigue, mais va-t-on admettre que l'équipe de Tunisie ne va pas défendre ses deux titres conquis haut la main? Tlatli resterait Si son contrat expire fin décembre, il n'y a pas de signes qui disent que Adel Tlatli va quitter la sélection. Les responsables de la Ftbb, et notamment son président, veulent bien que Tlatli poursuive sa mission au moins jusqu'au championnat d'Afrique des nations en août prochain. Il sera alors insensé de changer de sélectionneur à 6 mois d'un événement aussi important. Au cas où il persisterait à vouloir quitter son poste, on pense que c'est maintenant ou jamais que la sélection doit avoir un nouveau sélectionneur le temps qu'il puisse donner le plus. Mais pour le moment, Ali Benzarti s'attache dur comme fer à Adel Tlatli dont l'aboutissement du travail aura lieu au championnat d'Afrique selon la Ftbb. La continuité est bonne pour la stabilité de la sélection. Des changements? Pourquoi pas dans les méthodes ou dans la composition du staff, ou même dans la liste des joueurs. Gharbi rempile à la JSK Comme attendu, Walid Gharbi va diriger la JSK pour la 2e année consécutive. La décision a traîné, mais finalement, il a repris le travail, il y a 4 jours, mais avec la question suivante‑: la JSK a-t-elle les moyens de rééditer l'exploit de l'année dernière avec un effectif limité et peu riche en solutions ? Walid Gharbi, entraîneur de cran et de qualité, a accepté un défi consistant et pas du tout facile. Maoua cédé, Slim Jaouadi transféré en Allemagne et Laghnej qui veut partir, avec quels joueurs les Aghlabides vont-ils gérer la saison ? On espère que les dirigeants de la JSK accorderont l'intérêt qu'il faut à cette section qui a donné des titres au club. Vouloir former une équipe sans moyens, ni joueurs repères, est une aventure hasardeuse vu que tous les adversaires se sont renforcés. Amri, Rajhi et Ben Salah, goulettois L'EOGK de Abdessattar Elloumi a renforcé ses rangs par les services de trois joueurs du CA, à savoir Ali Amri, Slim Rajhi et Karim Ben Salah. Renfort de taille pour un club qui ne veut pas revenir en Nationale A pour jouer les trouble-fête et lutter pour le maintien.