Un quart de siècle après leur création, les championnats du monde des jeunes pourraient avoir lieu en Tunisie Crées en 1991, les championnats du monde des jeunes se tiennent tous les deux ans. Trois pays arabes d'Afrique, l'Algérie, le Maroc et l'Egypte, et trois autres d'Asie, le Bahreïn, l'Arabie Saoudite et les Emirats, ont eu l'honneur chacun d'abriter l'un des mondiaux juniors ou cadets garçons. L'Egypte et le Bahreïn renoueront l'année prochaine avec l'organisation, respectivement du Mondial U23 et celui des cadets. La Fivb contribue à la réussite de ces mondiaux en offrant au pays organisateur les commodités nécessaires et en lui versant un montant égal à deux cent mille dollars pour répondre aux exigences de déroulement de la compétition en plein respect des critères et normes internationaux. Durant les vingt-cinq ans passés, aucune initiative n'a été prise. On pouvait ainsi se demander à maintes reprises: à quand la chance offerte à notre pays, habitué à donner l'éclat que méritent les manifestations internationales de grande envergure. La réponse tarde à venir. La tenue d'un Mondial de volley-ball sur notre sol est devenue une énigme. C'était le sentiment du président de la Confédération africaine de volley-ball qui avait évoqué ce sujet à Sfax à l'occasion du championnat d'Afrique des clubs, en 2010. Il a exhorté la Ftvb à franchir le premier pas et a promis de soutenir la candidature tunisienne auprès de la Fivb. Six ans après, et en marge de la CAN cadets à Kélibia, le sujet a été de nouveau soulevé. Amrou Alouani, le premier responsable de la Cavb et vice-président de la Fivb, tient encore à sa promesse. «Rien n'empêche la Tunisie d'être parmi les organisateurs des mondiaux des jeunes de l'année 2019. Il est temps de passer à l'action», affirme Alouani. Il nous semble que son appel a eu cette fois-ci un écho favorable. Les responsables de la Ftvb se sont engagés à préparer un dossier complet de candidature. La Fivb, qui vient de confier à la Tunisie pour la troisième fois l'organisation d'une partie de la World League, compte tenu de sa compétence en la matière, n'hésitera sans doute pas à choisir notre pays en tant que pays hôte pour l'un des mondiaux des jeunes 2019. Ftvb : les élections le 6 novembre Dans l'attente de la publication d'un communiqué, la Fédération tunisienne de volley-ball envisage de tenir son assemblée générale élective le dimanche 6 novembre prochain. Elle sera la dernière instance des sports collectifs qui invitera les composantes de la famille du volley-ball à passer aux urnes. Le choix de la date est dû essentiellement au temps supplémentaire accordé à la commission financière et aux agents de contrôle pour finaliser le rapport financier. Rien ne filtre pour l'instant, officiellement quant aux listes candidates. L'hypothèse de voir l'actuel président, Mounir Ben Slimène, composer une liste regroupant certains membres du bureau n'est pas à exclure. Idem pour le responsable de la commission médicale, Firas Felah, qui poursuit les contacts pour arrêter sa liste. La loi du plus fort! Selon les règlements en vigueur de la Cavb approuvés par la Fivb, seul le champion de chaque CAN des jeunes passera au championnat du monde si le nombre des participants est égal ou inférieur à huit équipes. Aujourd'hui, il nous est difficile de comprendre l'attitude ambiguë de l'instance mondiale qui a «fléchi» devant l'intervention de l'homme fort de l'Afrique, et aussi de la Fivb puisqu'il occupe le poste de premier vice-président et de trésorier général à la fois. En effet, l'Egyptien Amrou Alouani a réussi à arracher l'accord de la Fivb, permettant à l'équipe égyptienne cadette garçons (classée deuxième dans la CAN de Kélibia en septembre dernier qui a couronné la Tunisie) de se qualifier au Mondial du Bahreïn en 2017. On n'est pas contre une seconde place à l'Afrique au mondial, mais on est pour le respect des règlements et la crédibilité de la fédération internationale, ainsi que celle de la confédération africaine. Une certitude : on est proche des élections du bureau et des commissions spécialisées de la Fivb. L'Afrique a son poids avec 53 pays adhérents!