La délimitation du tracé de l'autoroute entre Bousalem et la frontière tuniso-algérienne a fait l'objet d'une réunion consultative tenue, jeudi, au siège du gouvernorat, avec la participation de représentants de la société civile, des autorités régionales et locales et de l'administration centrale. Deux parcours ont été présentés, l'un partant de Bousalem au niveau du mont Rbia, vers Fernana, puis le village Ain El Baya jusqu'à la frontière tuniso-algérienne, et l'autre partant de Bou Salem via Bulla Regia, puis Fernana, Hammam Bourguiba, jusqu'à la frontière. Ces tronçons devront être reliés aux villes par des rocades. Tous les participants étaient favorables à la réalisation de ce projet d'autoroute. Cependant, certains s'opposent au passage de l'autoroute par les zones irriguées d'El Samran, Elyssa, Bouhertma et El Brahmi. Le gouverneur de Jendouba, Akram Sabri, a appelé les représentants de la société civile à présenter des propositions écrites dans un délai ne dépassant pas le 29 octobre 2016, afin d'en débattre lors de prochaines réunions consultatives. La directrice générale des ponts et chaussées au ministère de l'Equipement, Sarra Zenjli, a mis l'accent sur l'importance de cette autoroute programmée qui contribuera au rapprochement de la région des grands pôles économiques, à l'allégement de la circulation, à l'amélioration de la sécurité routière et au renforcement des échanges commerciaux et touristiques avec l'Algérie ainsi que les autres pays du Maghreb.
