Le président de la Chambre nationale des abattoirs de volailles et des transformateurs de viandes, Fethi Ghraieb, a affirmé ce matin que le prix du poulet ne dépasse pas 8,5 dinars dans les points de vente officiels et organisés. Il a toutefois signalé que ce même produit a atteint 11,5 dinars dans les circuits de vente anarchiques. Face à cette situation, il a exhorté les citoyens à privilégier les points de vente réglementés, une démarche qui contribuerait à réduire les prix sur les marchés parallèles. Selon lui, près de 50 % des abattages seraient effectués de manière informelle, aggravant la hausse des prix. Il a également appelé le ministère du Commerce à intensifier les contrôles auprès des agriculteurs et des éleveurs de volailles. Fethi Ghraieb a expliqué que le prix du poulet chez l'éleveur a dépassé les 6 dinars, ce qui se reflète sur les prix pratiqués par les vendeurs informels, atteignant jusqu'à 11,5 dinars, en raison des coûts liés à sa préparation et son conditionnement, estimés à plus de 10,5 dinars. Concernant la production, il a annoncé un volume record de plus de 13.500 tonnes, une première dans le secteur. Ce résultat est attribué à l'importation d'œufs à couver, qui a permis d'ajouter 5.700 tonnes de viande de poulet à l'offre. En ce qui concerne le prix de l'escalope, il a précisé qu'il est fixé à 16 dinars pour le consommateur et 14 dinars au niveau des abattoirs. Enfin, il a rassuré les citoyens à l'approche du mois de Ramadan, prévu dans trois mois, en affirmant que la cadence de production reste stable. « Nous avons préparé un stock supplémentaire de 25 millions d'œufs, dont 19 millions sont déjà disponibles », a-t-il conclu.