Devant l'assemblée générale des comités nationaux olympiques, le président du CIO a effectué le bilan de l'année écoulée. «Sans l'agenda 2020, il n'y aurait eu aucun candidat à l'organisation des Jeux 2024». S'exprimant devant l'assemblée générale des comités nationaux olympiques réunie à Doha, le président du CIO, Thomas Bach, a effectué un bilan de son action. Selon lui, sans les réformes de simplification et de réduction des frais engagés avec les réformes de l'agenda 2020, la course pour 2024 dans laquelle Paris, Los Angeles et Budapest sont engagés, n'aurait carrément pas eu lieu. «Tous ces candidats peuvent vous le confirmer. Ils nous l'ont dit, ce n'est pas que notre simple sentiment», a ajouté Thomas Bach. Le président du CIO est revenu sur l'année écoulée, insistant sur le succès des Jeux de Rio et la popularité de l'événement, soulignant en particulier que les réseaux sociaux avaient enregistré «5 milliards de clics». «La moitié de la population de ce monde a suivi les Jeux olympiques, s'est-il félicité. Les jeux sont importants, toutes générations confondues». Le président Bach est revenu brièvement sur sa décision de ne pas exclure totalement la Russie des Jeux de Rio, en expliquant que tous les chefs d'Etat et de gouvernement qu'il avait rencontrés ces derniers mois l'avaient félicité de ce choix. Il a ajouté cependant la nécessité d'une réforme de l'Agence mondiale antidopage. «Il va falloir trouver un système à distance égale des intérêts nationaux et des intérêts sportifs de manière à parvenir à un système indépendant», a-t-il dit. Il a rappelé l'existence des deux commissions qui ont été créées par le CIO pour enquêter sur le dopage en Russie. Celle du Suisse, Denis Oswald, appelée à réexaminer tous les contrôles effectués durant les Jeux de Sotchi sur les athlètes russes et celle présidée par le Français, Guy Canivet, appelée à vérifier la commission chargée de traiter du rapport final du professeur McLaren. «Cette commission devra également donner le droit au côté russe d'être entendu, ce qui n'a pas été le cas jusqu'ici, a insisté Thomas Bach. Sur la base de ses conclusions, il va falloir que nous prenions toutes les mesures, toutes les sanctions nécessaires, car si seulement une partie de cela s'avère vrai, ce sera une attaque sans précédent sur l'intégrité des compétitions olympiques».