Notre journal presque centenaire s'est lancé dans de nouvelles expériences au-delà du format traditionnel. Avec des micros, des casques et un petit studio mobile, notre équipe a décidé de s'installer au cœur de la foule pour capter l'ambiance unique de la foire et donner la parole aux écrivains et éditeurs. La Presse —Du 26 avril au 4 mai 2025, la Foire internationale du livre de Tunis a investi l'éclectique Parc des Expositions du Kram. Cet événement incontournable a drainé 70 mille visiteurs aux 6 premiers jours dont 35 mille la journée du jeudi premier mai. La Presse y participe cette année avec un stand partagé avec Essabeh Digital. Sous la bannière «Tenez-vous bien informé», notre journal presque centenaire s'est lancé dans de nouvelles expériences au-delà du format traditionnel. Avec des micros, des casques et un petit studio mobile, notre équipe a décidé de s'installer au cœur de la foule pour capter l'ambiance unique de la foire et donner la parole aux écrivains et éditeurs. Le stand a accueilli une dizaine d'invités pour des podcasts de 10 minutes environ qui captent l'instant présent. Ces vidéos courtes et ciblées s'imposent comme un nouveau format prometteur pour La Presse. Ils permettent de toucher de nouveaux publics et de fidéliser nos lecteurs sur les plateformes digitales. Retour sur les moments forts à notre stand. L'émotion du premier contact avec le lecteur avec Rym Olwen Prof de français et conseillère pédagogique, Rym Olwen est connue à travers ses passages à la radio et ses vidéos de retours de lecture. Elle découvre le jour de l'ouverture de la FILT, en même temps que le public, son premier roman fraîchement sorti de l'imprimerie «Al guichet-chobek raqm5». Un livre en dialecte tunisien où elle reprend d'un ton ironique des aspects marquants de notre société. C'est en larmes qu'elle nous a livré ses émotions : un mélange d'angoisse, de joie et d'émerveillement. Ces écrivaines de renommée et primées Nous avons reçu, au stand de La Presse, Rayhan Bouzguenda qui a décroché le Premier prix du roman à l'édition précédente de la Filt. Elle revient, cette année, forte du succès de ses deux premiers romans, avec «Fi Hadhrat al Nisyen». Wafa Ghorbel a également été notre invitée. Lauréate de deux prix Comar et du Prix Zoubeida-Bchir, elle nous a présenté «Fleurir», un roman où son talent d'écrivaine se mêle à sa passion pour la musique. Les influenceurs littéraires pour la promotion de la lecture Sonya Ben Behi fait partie des créateurs de contenu littéraire qui prennent de plus en plus de place sur les différentes plateformes. Elle partage ses coups de cœur, chroniques et recommandations de livres, inspirant les jeunes et les moins jeunes. Depuis l'année dernière, elle s'est lancée dans la traduction. Nous l'avons reçue à notre stand pour parler de sa passion pour la lecture et les œuvres qu'elle a traduites. Le partenariat avec la Chine, invitée d'honneur de la Filt La maison d'éditions Arcadia a célébré la signature de quatre conventions avec des partenaires chinois. C'est ce que nous a annoncé son fondateur et gérant Ahmed Walid Ferchichi au stand de La Presse. Il s'agit essentiellement d'un échange qui permettra aux écrivains tunisiens de voir leurs œuvres traduites et lues en Chine. Walid Ahmed Ferchichi est également traducteur et écrivain. Un prochain livre verra bientôt le jour.. Le devoir de mémoire de la famille de Mohamed Bedoui Un des moments les plus touchants a été le passage de Slah Bedoui, fils de l'homme de lettres tunisien Mohamed Bedoui, au stand de La Presse. Résidant aux Etats-Unis, il continue à veiller sur la maison d'éditions Ibn Arabi que leur a léguée leur père. Par «un devoir de mémoire», ils continuent sur la même vocation en propulsant les jeunes talents. Un livre posthume de Mohamed Bedoui a été publié à l'occasion de la Filt. C'est le premier d'une série de manuscrits qui seront dévoilés progressivement. L'écrivain italien spécialiste des mouvements migratoires en Méditerranée Pr. Alfonso Campisi nous a présenté son dernier livre « De l'émirat islamique à la conquête chrétienne de Sicile (827-1194) ». Lauréat du pégase d'or du prix Flaiano littérature et narrative en Italie, ses recherches se focalisent sur l'identité et l'histoire commune de la Tunisie et de la Sicile. Il est également président «Chaire Sicile pour le dialogue de Cultures et de Civilisations». L'homme de théâtre qui écrit son premier roman Lassâad Ben Abdallah est principalement connu en tant que réalisateur de théâtre et pour ses rôles au grand et au petit écran. Après un essai «La fin tragique du théâtre», il a sorti un roman «Le citronnier malade». Nous l'avons reçu au stand de La Presse pour parler son livre, une saga qui retrace 75 ans de l'histoire de la Tunisie, au croisement d'inspirations diverses. La parole est aux jeunes Deux étoiles montantes ont fait leur passage au stand de La Presse. Aziz Dridi vient de publier— à 22 ans— son deuxième roman «Les coups de minuit». Un phénomène littéraire de la jeune génération avec sa vision de la carrière prometteuse qu'il se trace pas à pas. Une autre plume prometteuse est Manel Kilani qui nous a parlé de son deuxième roman «Alice n'est plus au pays des merveilles». D'ailleurs, tous les exemplaires de son livre ont été épuisés. Notons que le public a pu assister aux enregistrements en direct. Les épisodes publiés quotidiennement sur le site et la Facebook de La Presse ont cumulé des milliers de vues. Notre journal s'est ainsi montré ouvert à des opportunités pour innover son contenu et s'aligner aux transformations profondes des modes de consommation. Avec une audience de plus en plus tournée vers les plateformes en ligne, la production de contenus multimédias de qualité avec des formats attractifs est une de nos priorités pour nous imposer dans le nouveau paysage médiatique. Une représentante commerciale a également été présente tous les jours au stand de La Presse pour répondre aux questions et recueillir les propositions des lecteurs. Des exemplaires gratuits du journal et du magazine ont été mis à la disposition du public.