La députée de la circonscription Sfax Sud, Fatma Mseddi, a indiqué que la présidence du gouvernement refusait de prendre toute mesure visant à dissoudre les partis Ennahdha et Hizb Ettahrir. Ceci se justifie par la complexité et la lenteur des procédures imposées par la loi, notamment par le décret n° 87 relatif aux partis politiques. Selon une vidéo publiée récemment par l'élue, la Kasbah a expliqué, dans une réponse à une question écrite, que la dissolution d'Ennahdha ne pouvait pas avoir lieu en l'absence d'un jugement justifiant cela. Pour le moment, la présidence du gouvernement compte poursuivre ce parti pour des soupçons de financement étrangers. Concernant Hizb Ettahrir, la présidence du gouvernement a précisé que ce dernier faisait l'objet de plusieurs poursuites judiciaires. La justice n'a toujours pas tranché sur ce sujet, d'où l'absence de mesure ayant pour but de le dissoudre. La députée a exprimé sa colère et sa frustration concernant ce sujet. Selon elle, la présidence du gouvernement évite la chose, au lieu de considérer Ennahdha comme étant une entité terroriste. Fatma Mseddi a considéré que l'exécutif aurait dû présenter un projet de loi portant révision et simplification des procédures liées aux poursuites et à la dissolution des partis.