Le divorce devra désormais obtenir l'aval d'un juge, même en cas de consentement mutuel. Cette nouvelle exigence marque un changement important dans le projet de loi encadrant la profession de notaire. Elle implique que les questions comme la pension alimentaire et la garde des enfants seront dorénavant tranchées par les tribunaux. Cette révision fait suite aux vives critiques suscitées par une précédente disposition du texte, qui autorisait le divorce par consentement mutuel devant notaire, sans intervention judiciaire. Plusieurs organismes, dont l'Ordre des avocats, l'Union nationale des femmes tunisiennes et le Conseil des huissiers de justice, ont exprimé leur opposition à cette mesure. C'est le député Youssef Toumi qui a confirmé, ce lundi 26 mai 2025, que l'article relatif au divorce avait été modifié. Il a précisé, dans une déclaration à la Radio nationale, que ces amendements seront bientôt examinés par la Commission de la législation générale.