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Le chef de l'Etat reçoit le ministre des affaires sociales et le ministre des technologies de la communication : Saïed s'engage à éradiquer la sous-traitance et à promouvoir la justice sociale
Le Président de la République, Kaïs Saïed, a reçu hier 3 juin 2025 au Palais de Carthage le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, et le ministre des Technologies de la Communication, Sofiène Hemissi. Dès le début de cette rencontre, le Chef de l'Etat a réaffirmé que les solutions dans tous les domaines doivent être globales et s'inscrire dans une approche nationale visant à répondre aux attentes du peuple dans toutes les régions et tous les secteurs. Dans ce contexte, le Président de la République a souligné qu'il œuvrait à ce que le projet de décret relatif à l'interdiction de ce qui est communément appelé la sous-traitance dans le secteur public soit un texte qui rompt définitivement, comme cela a été le cas après la dernière modification du Code du travail, avec cette forme d'esclavage déguisée sous une légitimité fausse et injuste. Celle-ci sera remplacée par une légitimité fondée sur le respect de la dignité humaine. Le Chef de l'Etat a décidé que le projet de décret comprendrait la dissolution de la société de services de communication (Ittisalia )et le recrutement de ses agents. Il a également décidé l'intégration des agents employés dans le cadre de ce type de contrats dans leurs derniers lieux de travail auprès des entités bénéficiaires, conformément à leurs statuts et sur la base de règles cohérentes avec les dispositions de la dernière modification du Code du travail. Le Président de la République a par ailleurs insisté sur le fait que lorsqu'un agent se sent stable, que l'injustice est levée et que de nouvelles perspectives s'offrent à lui, il s'approprie l'institution pour laquelle il travaille, augmente ses efforts et sa production, et sa relaion avec l'entreprise se transforme radicalement. Le Chef de l'Etat a également abordé la question de ceux qui exercent des pressions sur les travailleurs ou fraudent l'application de la loi afin de priver les travailleurs de leurs droits. Ces personnes ne resteront pas à l'abri des poursuites judiciaires, car les lois de l'Etat, une fois établies, doivent être appliquées, et quiconque les enfreint doit en assumer les conséquences, conformément à la loi. Le Président de la République a précisé que le but n'était pas de persécuter qui que ce soit, mais que l'objectif était tout le contraire : mettre fin définitivement à l'injustice et à la persécution. En effet, lorsque la justice se répand et que la stabilité est atteinte, la richesse croît et chacun profite de ses retombées.