ON n'a jamais vu cela dans l'Histoire. C'est un mensonge doublé d'horreur, jamais vu des équipes d'humanitaires — souvent des bénévoles — chargées d'aider des populations dans le besoin (faim, soif, maladie, mort, etc.) exterminer celles et ceux qu'elles sont censées secourir ! Cette situation paradoxale existe dans l'histoire moderne dans un seul Etat qui sévit depuis des années au Moyen-Orient, tue dans l'impunité totale : l'Etat sioniste. Gaza est une zone morte ou en train de le devenir. Le constat est documenté depuis des mois, les organisations internationales de toutes sortes l'ont déclaré et déploré depuis fort longtemps, les hôpitaux, les infrastructures, les écoles, les immeubles et les logements n'existent plus. La faim, la soif, la maladie, la malnutrition ont réduit la population à des errants affamés sans horizon qui n'ont comme espoir que l'aide internationale. Des organisations de secours ont effectué leur travail depuis des années, mais elles ont été accusées par l'Etat sioniste de terrorisme, d'être des alliées du Hamas et considérées comme indésirables dans le territoire de Gaza. C'est la première fois qu'elles sont qualifiées ainsi par un Etat. La solidarité internationale a toujours fonctionné dans les conflits ( sur tous les continents), mais au Proche-Orient, la loi de la force prime désormais ; l'Etat assassin, fort du soutien des Etats-Unis, montre ses ambitions de gendarme de la région et extermine la population. Dimanche dernier, la Défense civile de la bande de Gaza a affirmé que 93 Palestiniens ont été tués par des tirs alors qu'ils tentaient de récupérer de l'aide humanitaire. Cet exemple n'est évidemment pas isolé, il se répète à chaque fois que des demandeurs de nourriture se présentent devant les camions. Naturellement, le Programme alimentaire mondial (PAM) a jugé «totalement inacceptable» toute violence contre des civils cherchant à obtenir de l'aide humanitaire, naturellement aussi, ni l'Etat sioniste, ni les Etats-Unis ne sont à l'écoute. Le 27 mai 2025, le gouvernement Netanyahu a décidé d'interdire l'entrée des aides dans le territoire de Gaza et d'empêcher les organisations internationales de distribuer la nourriture, les médicaments et l'eau aux habitants. Un nouveau système de distribution soutenu par les Etats-Unis et géré par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation privée aux ordres, financée par des intérêts américains et vivement critiquée par l'ONU et plus de 200 ONG. Il va de soi que ces dernières ont été accusées d'être des partisans de la terreur et de soutenir le Hamas. Il faut quand même préciser — au cas où cela aurait échappé aux gouvernements, particulièrement ceux qui prêchent des valeurs démocratiques et se cachent derrière un silence méthodique et complice — que la famine n'est pas une conséquence naturelle, c'est un assassinat prémédité dans un territoire détruit et complètement désolé. L'Etat sioniste a décidé délibérément d'affamer la population pour tuer en masse et à petit feu. Cette organisation (GHF) en est aussi responsable. Humains sans défense et tueurs professionnels, tel est le tableau que beaucoup désignent comme une « guerre ». Non, ce n'est pas une guerre, c'est un massacre, un génocide.