En 2018, une nouvelle étape est prévue aux USA à la «New York Public Library» et «James Gallery». L'ultime étape sera en Grèce avec une exposition au Musée macédonien d'art contemporain (Mmca) et le Musée national de la photographie, à Thessalonique Une partie des objets et pièces de l'exposition «Lieux Saints Partagés» qu'abrite le musée national du Bardo sera exposée à Paris, a annoncé l'anthropologue et commissaire d'exposition Dionigi Alberta en visite depuis mercredi en Tunisie. Il s'agit spécialement de tableaux, de photographies et de films sur la synagogue de la Ghriba (Djerba). Après Tunis, l'exposition, dont l'aspect itinérance n'était pas prévu par les anthropologues initiateurs de ce projet au sein du Mucem (Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée-Marseille), devra faire une nouvelle escale, portant un nouvel intitulé, au musée National de l'Histoire de l'émigration à Paris avec un thème axé sur le contemporain aux XIXe et XXe siècles. L'exposition, qui gardera le même intitulé que celui de Tunis, devra également se déplacer au Maroc où elle sera la première exposition du Musée des Confluences à Marrakech. En 2018, une nouvelle étape est prévue aux Etats-Unis d'Amérique avec des thèmes différents, et ce, à la «New York Public Library» et «James Gallery». L'ultime étape, apprend l'agence TAP, sera en Grèce avec une exposition au Musée macédonien d'Art contemporain (Mmca) et au Musée national de la photographie, situés à la ville de Thessalonique. Dionigi, qui était présent, depuis lundi dernier, en Tunisie en compagnie de Manoel Pénicaud, anthropologue et commissaire d'exposition, a évoqué un chiffre de 120 mille visiteurs, avec près de 1.200 visiteurs par jour, au cours des quatre mois de l'exposition organisée sur le même thème auparavant au Mucem et dont ils sont les initiateurs. Cette exposition, qui vise surtout à «déplacer un peu le regard et redonner le moral pour affronter ces temps très difficiles», selon Dionigi, a été largement médiatisée en France. Il a regretté toutefois qu'aucune manifestation ne soit organisée en Tunisie depuis l'ouverture de l'exposition (conférence, concert) à l'exception d'une conférence sur le thème «Lieux Saints partagés : itinéraires de recherche en Méditerranée», tenue lundi au siège de l'Institut de recherche sur le Maghreb contemporain (IRM) à Tunis et deux visites guidées pour les étudiants de La Manouba. Najib Ben Lazreg, commissaire tunisien de l'exposition, a évoqué l'ensemble des lacunes et difficultés rencontrées au cours des préparatifs de l'exposition et qui concernent surtout le budget alloué, le choix des pièces et la disponibilité de l'équipe relevant de l'Institut National du Patrimoine (INP) en charge de l'exposition. La date de l'exposition qui prendra fin le 12 février prochain pourrait être prolongée, a-t-il mentionné, afin de donner l'occasion au public de s'y rendre.