L'économie tunisienne a enregistré une croissance de 2,4 % au cours du premier semestre 2025, a annoncé vendredi l'Institut National de la Statistique (INS). Au deuxième trimestre 2025, les estimations des comptes nationaux trimestriels montrent que le Produit Intérieur Brut (PIB) en volume, corrigé des variations saisonnières, a progressé de 3,2 % sur un an, indique l'INS dans une note publiée vendredi. En glissement trimestriel, c'est-à-dire par rapport au premier trimestre 2025, le PIB a augmenté de 1,8 %. Agriculture, industrie et services : moteurs de la croissance L'INS a également relevé une hausse de 3,3 % de la demande intérieure en volume, qui a contribué positivement à hauteur de 3,59 % à la croissance économique de 3,2 % au deuxième trimestre 2025. En revanche, le solde des échanges extérieurs de biens et services a eu une contribution négative de -0,43 %, en raison de la baisse du volume des exportations de biens et services (-9,6 %) et de la hausse des importations (+8,9 %). La valeur ajoutée du secteur agricole a progressé de 9,8 % en glissement annuel au deuxième trimestre 2025. Ce secteur a contribué à hauteur de 0,84 % au taux de croissance global de 3,2 %. Le secteur des services a maintenu un rythme d'activité positif au deuxième trimestre 2025, avec une croissance de sa valeur ajoutée de 1,9 %. Cette progression s'explique notamment par une hausse de 7 % dans les hôtels, restaurants et cafés, de 3 % dans les transports et de 1,5 % dans les technologies de l'information et de la communication. Ce secteur a apporté une contribution de 1,21 % à la croissance. La valeur ajoutée des industries manufacturières a également augmenté de 3,9 %, portée par une hausse de 10,1 % dans les industries chimiques, de 9,6 % dans les industries mécaniques et électriques, et de 7,7 % dans les industries minières. En revanche, la valeur ajoutée du secteur de l'énergie, des mines, ainsi que de la production et distribution d'eau, d'assainissement et de gestion des déchets a crû de 2,1 % au deuxième trimestre 2025, grâce notamment à une progression de 39,5 % dans les mines et de 9,6 % dans la construction et le bâtiment.