Habboubi : le Stade entend confirmer (Ph. Mokhtar H'MIMA) Avec quatre victoires au compteur et deux parités, le Stade Tunisien affiche des statistiques qui ne laissent pas indifférents. Et aujourd'hui, à la réception de l'ASM au Hedi Ennaifer, le Onze de Chokri Khatoui entend valider à nouveau pour reprendre le leadership, « provisoirement cédé » à l'ESZ. La Presse — Au sortir d'un succès probant en préliminaire aller de la C3 face à l'AS SNIM de Mauritanie, le Stade entend confirmer en championnat et garder par là même la dynamique de victoire actuelle en croisant les banlieusards du nord dans son bastion du Bardo. La victoire et rien que la victoire pour toujours surfer sur la bonne vague et entrevoir ainsi la suite avec sérénité, sachant que, pour le cycle court à venir, les Bardolais vont se mesurer à l'ESS à Sousse, puis recevoir l'ES Zarzis, sans oublier la manche retour face au représentant mauritanien en Coupe de la CAF. Qu'en est-il à présent des dispositions bardolaises et du onze probable face aux gars du Saf-Saf ? De prime abord, Chokri Khatoui pourrait reconduire la majorité des joueurs ayant donné satisfaction lors du dernier match, à quelques nuances près, au milieu et en attaque. Un roulement payant Ainsi, face à l'AS SNIM, le coach stadiste a opté pour un 4-2-3-1 avec une ligne défensive composée des Sghaier, Sahraoui, Khalfa et Sayhi. Deux pistons, en l'occurrence, Touré et Ouerghemi, juste derrière le trident Khemissi à gauche, Saafi à droite et Haboubi au cœur du jeu et placé juste derrière la pointe Nidaye. Cependant, face à l'ASM, au milieu, les deux pivots, Smaali et Mahamat Thiam peuvent chacun prétendre à une place de titulaire, alors que même le milieu offensif Amath Ndaw peut être lancé d'entrée. Aussi, si en défense, l'on verra probablement le même quatuor fouler la pelouse d'entrée, en attaque, par contre, Amir Jaouadi, Moncef Gharbi et Firas Aifia peuvent être lancés dès le coup d'envoi ou encore être incorporés en cours de jeu. Cet après-midi, qu'importe les noms des onze joueurs titularisés par Khatoui car jusque-là, exception faite de certains éléments, le timonier stadiste nous a habitués à faire souffler, à relancer, à faire tourner quand la situation l'exige.