L'édition 2017 sera la dernière. L'IFT et le Goethe-Institut passeront le flambeau aux Tunisiens Rappelons que ce concours, doublé d'une formation en matière d'écriture de scénario, de production, de préparation de tournage, de réalisation et de postproduction, a été organisé dans le but de promouvoir le court métrage tunisien et les nouveaux talents. Initié en 2013 par le Goethe-Institut et l'Institut français de Tunisie avec le soutien du fonds franco-allemand pour la culture «Elysée», le concours est réservé aux étudiants des écoles tunisiennes de cinéma, d'audiovisuel et d'art ainsi qu'aux jeunes cinéastes amateurs âgés de moins de 25 ans. «J'ai trouvé l'amour», tel est le thème choisi pour l'édition 2017. Un appel à candidatures a déjà été lancé. 8 projets de films seront sélectionnés pour participer aux ateliers de formation dont le premier est prévu à partir du 13 mars. Cecilia Muriel, chef de projet, nous informe que Tarak Ben Chaabane, scénariste et script-doctor, et la formatrice Marie Noëlle (scénariste, écrivain et réalisatrice allemande), seront chargés de sélectionner les scénarios proposés. Une fois les films sont réécrits, tournés et montés, les deux meilleurs seront récompensés par un jury tunisien composé d'Anissa Daoud, actrice, Mohamed Ben Attia, réalisateur, et Chaima Bouhlel, présidente d'Al Bawsala. La soirée de remise des prix est prévue le 19 octobre 2017. Un des lauréats se verra offrir un séjour en France pour participer au festival du court-métrage de Clermont-Ferrand, tandis que l'autre équipe gagnante pourra participer au festival International Interfilm à Berlin. Cecilia Muriel nous apprend également que cette session sera la dernière. «Le Goethe-Institut et l'IFT passent le flambeau aux Tunisiens» dit-elle. Désormais, et à partir de 2018, c'est le CNCI (Centre National du Cinéma et de l'Image), leur partenaire depuis 2014, qui prendra ce concours entièrement en charge avec un chef de projet de la société civile qui n'est autre que Azza Chaâbouni, cinéaste, monteuse.