Le CA l'emporte à l'usure dans un match perturbé par les recours à la VAR. L'arbitre Bassem Belaïd a été le point noir de cette partie. La Presse — On a beau croire que la VAR sert à donner à chacune des équipes ses droits. Mais ce qu'on a vu hier à Radès de la part de Bassem Belaïd et le staff arbitral VAR est un pur scandale. On n'a jamais vu cela presque depuis que la VAR existe dans notre championnat. Bassem Belaïd est, sans la moindre exagération, redevable d'une sanction immédiate ! Sa catastrophique prestation et la manière dont il a sifflé les penalties en revenant à la VAR sont quelque chose d'inouï et confirment bien sûr la faiblesse et la petite personnalité de nos arbitres. Et bien que ce CA-USM se soit joué sur des penalties et sur des épisodes pas bien interprétés par Belaïd et le staff VAR ( on sentait les calculs et l'envie que le match se termine sur un nul !). le CA menait 1-0 sur un but contre son camp de Zegué 42, et dans le temps additionnel, action confuse, Gadiaga tire et Youssef (l'énième distraction) dévie de la main. Sauf que Belaïd a pris trop de temps pour siffler, avec un éventuel hors-jeu au départ de l'action (selon les images, Gadiaga était un peu avancé). Finalement, c'est un sévère penalty transformé par Harzi (45+3). Deuxième épisode à la 70'. Chaouat contrôle de la poitrine, et Dridi surgit pour le charger. On prend encore des minutes pour décider du penalty que Belaid n'a pas vu au départ. Ali Youssef double la marque ( 74'). Et puis troisième et le plus polémique penalty, celui de la 81'. Chaouat se faufile de la gauche et Azouz le charge et le déstabilise, les images étaient claires. Belaid n'hésite pas et accorde le penalty. Et tout d'un coup et au moment où Chaouat s'apprête à tirer, le staff VAR appelle l'arbitre qui fait marche arrière et rejette le penalty le plus clair et évident des trois épisodes ! Et pour terminer, 6' seulement de jeu additionnel là où on a passé plus de 10 ' à vérifier les deux épisodes. C'était quelque chose d'incroyable ce qu'a fait Bassem Belaid qui a faussé le match avec ses interventions tardives, ses cartons oubliés et son envie de faire plaisir à tout le monde. Le match? Pas grand-chose à dire. Le CA en voulait, mais techniquement Benzarti n'a rien apporté jusque-là. Mahmoud, Cherimi ( très loin de la forme), Yefreni, Romdhane et Ait Malek comme changements au départ. On peut dire que la première mi-temps a été meilleure côté clubiste avec de la création et cette action à la 22' de Ait Malek qui choisit, de tirer sur le poteau. L'USM était assommée, et n'a pu jouer son football qu'après la pause. Occasion ratée de Dridi à la 58' dont le tir effleure le poteau. L'USM essayait de jouer sur les côtés et le CA qui défendait et qui renvoyait la balle sans chercher à construire. Dans ce match pauvre en actions, les deux équipes étaient épuisées, à court de solutions. Et on peut dire que la mauvaise qualité des joueurs de part et d'autre y est pour beaucoup. Le CA gagne trois points précieux, mais beaucoup de déchets dans le jeu et encore une confusion dans les rôles et surtout des hauts et des bas dans le même match. Côté USM, l'équipe est encore sous le choc, elle n'a pas pesé lourd, même si Tarek Jaraya peut compter sur quelques bonnes individualités.