Faisant suite à l'article publié dans votre livraison du 19 février 2017, sous le titre «Visite technique des véhicules : attention aux surprises», l'Agence technique des transports terrestres (Attt) voudrait apporter les précisions suivantes : La vérification de la conformité des plaques d'immatriculation (les dimensions et couleurs) par rapport aux exigences réglementaires citées à l'arrêté du ministère du Transport du 25 janvier 2000 relatif à l'immatriculation des véhicules est une étape obligatoire lors du contrôle technique des véhicules. Des modèles des différentes plaques d'immatriculation sont présentés dans tous les centres de contrôle technique dans les bureaux de délivrance ou sur les chaînes de contrôle (tel est le cas au centre de l'Ariana) dans le but de démontrer aux clients les dimensions et les couleurs réglementaires, ce qui prouve que l'ajournement du véhicule à cause des plaques n'est pas à la guise du technicien. La plaque d'immatriculation est un organe qui est exposé aux chocs, lavages, température... et à d'autres facteurs qui peuvent causer sa dégradation ou rendre son écriture illisible. Sur le plan national, le taux des motifs d'ajournement à cause de plaques d'immatriculation en 2016 était de 8%, ce taux est de l'ordre de 9,7% au centre de l'Ariana. Pendant la journée du 13 février (si cette date coïncide avec le «mardi dernier» cité par l'auteur de l'article), le taux d'ajournement pour des non-conformités des plaques d'immatriculation était de 6%. Cependant, il n'y a pas de garagiste «homologué» pour changer les plaques d'immatriculation ou pour réparer toute autre panne, le client peut réparer la panne chez celui qu'il choisit et il bénéficie de deux jours ouvrables de gratuité afin de lui permettre de prendre tout son temps pour réparer correctement les défaillances. Il y a lieu de préciser que l'Agence technique des transports terrestres accorde une grande importance à l'opération de la visite technique qui touche essentiellement la sécurité routière. Ndlr : Dans notre article sus-cité, il n'était nullement question de pointer du doigt quiconque. L'on aurait toutefois souhaité que la direction générale se penche plutôt sur la solution qu'on a proposée dans notre article et qui consiste à s'inspirer de l'expérience des pays développés où les centres de visite technique sont habilités à fournir les plaques d'immatriculation. Et puis on est un peu resté sur notre faim. Pourquoi des citoyens n'ont pas été informés l'année dernière des normes réglementaires des plaques d'immatriculation puisqu'ils n'ont eu aucun problème à passer la visite technique de leurs véhicules ?