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Sghaïer Zouita (DTN adjoint chargé de la formation et du recyclage) «La licence pro, nouvelle tendance...» Dossier : Formation des entraîneurs : certification et équivalence
Notre interlocuteur met l'accent sur la gamme des diplômes offerts et l'option de la DTN d'aller faire la formation sur place. Les questions de la formation et du recyclage des entraîneurs dépendent en grande partie de la FTF, organe qui a l'obligation et les moyens de fédérer des actions précises de formation. Diplômes d'entraîneurs, stages de recyclage pour les différentes catégories d'entraîneurs, la DTN a un rôle-clef qui comprend certaines lacunes, mais qui voit aussi des progrès dans le contenu des programmes et actions prévus. Sghaïer Zouita, DTN adjoint chargé du dossier de la formation, insiste sur «la diversité des actions de formation, vu la diversité des profils d'entraîneurs entre ceux des seniors, des jeunes, du Futsal, du football féminin, du beach soccer. Tous ces entraîneurs ont besoin d'être formés et d'être à jour par rapport à ce qui existe dans le monde. Il y a aussi un axe régional à ne pas négliger dans la question du recyclage. Beaucoup d'entraîneurs, par exemple dans le Sud, n'ont pas les moyens pour faire le déplacement à Tunis afin de passer les stages de formation. La DTN a décidé d'aller vers eux et de leur offrir des séminaires sur le tas. Et on compte aussi meubler davantage nos programmes envers les 12 ligues régionales. On compte diversifier le contenu en ciblant par exemple les préparateurs physiques et les entraîneurs des gardiens de but. Ceci pour élever leur nombre et améliorer leurs aptitudes à moyen terme». Les choses changent Concernant ce folklore que l'on voit dans certains cas où des entraîneurs exercent avec des diplômes non reconnus ou sans diplômes et formation académique, Sghaïer Zouita avance en disant : «C'est un volet qui me tient à cœur. La Fifa et la CAF ont des recommandations claires : moderniser les diplômes et les unifier dans le même continent, tout en obligeant l'entraîneur à se recycler. La contrainte de la disponibilité est sur le point d'être résolue avec des stages programmés lors des journées Fifa et à l'intersaison. La question est plus générale à mon avis. Il y a la formation nationale représentée par les instituts de sports et les diplômes décernés à des étudiants qui se spécialisent dans le football. Mais il y a aussi la formation fédérale qui est considérable : un ex-joueur doit passer entre 120 et 340 heures de formation pour avoir le degré 1, 2 et 3. Aujourd'hui, les choses changent au niveau de la CAF avec le souci d'unifier les méthodes et la nature des diplômes. On a des instructeurs formés depuis 5 ans pour former et suivre des entraîneurs à la recherche de la licence C, B et A dans l'ordre croissant de valeur. Mais on va plus vers un palier de haut niveau qui exige beaucoup d'exercice, de pratique et de formation continue. Il s'agit de la licence pro, le top des diplômes d'entraîneurs. C'est le futur à mon avis et tous nos entraîneurs en sont concernés».