L'accroissement du parc automobile ne semble pas avoir été pris en considération dans le plan urbain de la ville de Bizerte A Bizerte, il est devenu insupportable de conduire en ville tellement les rues et les avenues sont «bondées» de véhicules. Conséquence: les conducteurs dans leur grande majorité ont du mal à respecter les règles les plus élémentaires du code de la route. On gare en deuxième position, sur le trottoir, on stationne en pleine chaussée pour livrer des marchandises, on grille le feu rouge, on ne respecte plus les priorités. Bref, on fait tout à l'envers. C'est la gabegie totale ! Pis: les bus qui sillonnent le centre-ville en permanence ajoutent à la confusion qui règne dans les principales artères de Bizerte et qui a des conséquences immédiates sur les nerfs aussi bien des passants que des automobilistes. Avec la population qui ne fait qu'augmenter dans la capitale du Nord, le pire est à craindre pour ce qui est de la circulation. Il faudrait prendre conscience de ce phénomène qui rend la vie dure aux Bizertins d'une manière générale. Le constat est consternant. La ville est sens dessus-dessous! Il est grand temps d'inviter les autorités concernées à revoir le plan directeur de la circulation, l'actuel n'étant plus adapté. Il suffit de passer par là pour se rendre compte du désordre. Enfin, on ne l'aura jamais dit suffisamment : Bizerte a besoin de parkings à étages, pour alléger un tant soit peu les difficultés de circulation et apaiser par ricochet les tensions qui naissent entre les automobilistes et avec les piétons. Une aubaine pourtant pour d'éventuels investisseurs... Espérons que cette énième réflexion ne tombera pas dans l'oreille d'un sourd !