Programme de nettoyage des plages de la banlieue sud L'Agence de protection et d'aménagement du littoral (Apal) à Ben Arous a mis en place un programme de nettoyage des plages de la banlieue sud de Tunis. Ce programme, qui s'étend sur une période de trois ans (2017-2019), sera mis en œuvre, en collaboration avec les autorités régionales Ben Arous, à partir du 15 mai. Selon le directeur régional de l'Apal à Ben Arous, Slaheddine Chtioui, ce programme comprend plusieurs axes dont le renforcement des campagnes de sensibilisation et du nettoyage des plages des villes de Radès, Ezzahra, Hammam-Lif, Hammam-Chott et Borj Cedria, ainsi que la plage de Soliman (gouvernorat de Nabeul). Les travaux de nettoyage, qui seront menés sur 241 km de plage, portent notamment sur la collecte des déchets, le ratissage du sable et le balayage des plages, à raison de quatre fois par mois. Les plages du littoral sud de Tunis, alors qu'elles sont déconseillées à la baignade à cause de la pollution industrielle et du dépôt de déchets en mer qui perdurent depuis plus d'une dizaine d'années, elles demeurent fréquentées par les estivants et les baigneurs venus des régions voisines. Le siège du parti Al-Joumhouri à l'Ariana saccagé Le siège du parti Al-Joumhouri à l'Ariana a été saccagé hier à l'aube, a indiqué le secrétaire général du parti Issam Chebbi. Dans une déclaration à l'agence TAP, il a ajouté que cette agression intervient au moment où le parti s'apprête à organiser un grand meeting au palais des Congrès de Tunis pour annoncer le lancement d'une vaste campagne de lutte contre la corruption. Selon Chebbi, cette agression s'inscrit dans le cadre d'une campagne de dénigrement menée par les lobbies de corruption contre le parti. Placée sous le thème « la Tunisie contre la corruption », la campagne qui sera lancée par le parti Al-Joumhouri vise à dévoiler les opérations de corruption et à dénoncer les corrompus. Plus tôt dans la journée, le parti Al-Joumhouri avait condamné, dans un communiqué, le saccage de son local à l'Ariana le qualifiant d'acte « criminel et barbare ». Il a appelé toutes les forces démocratiques à faire front contre les dangers qui menacent le processus de transition démocratique. Bientôt des sessions de formation au profit des journalistes Des sessions de formation seront organisées au profit des journalistes spécialisés dans les affaires religieuses, en vertu d'un arrangement conclu hier à Tunis entre la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica) et le ministère des Affaires religieuses. Cet arrangement intervient au terme d'une séance de travail qui a eu lieu entre le ministre des Affaires religieuses, Ahmed Adhoum, et les membres du Conseil de la Haica. Selon un communiqué de la Haica, la réunion a permis d'examiner notamment les moyens de promouvoir le discours religieux véhiculé par les médias audiovisuels et de mettre un terme aux discours de haine, de violence et de takfir (Ndlr : accusateurs d'apostasie). 83 sans-emploi bénéficient de contrats de travail à Sidi Bouzid Quelque 83 demandeurs d'emploi dans le gouvernorat de Sidi Bouzid ont bénéficié de contrats de travail dans le cadre du programme «Contrat de la dignité», a indiqué le directeur régional de la formation professionnelle et de l'emploi, Nizar Khaldi. Les bénéficiaires sont des diplômés au chômage depuis 2004, 2006 et 2008, et ont été sélectionnés conformément aux spécialités demandées par les entreprises économiques, a-t-il souligné à la correspondante de la TAP, ajoutant que parmi ces bénéficiaires, 71 jeunes filles titulaires d'un diplôme universitaire. Khaldi a précisé que 1042 sans-emploi à Sidi Bouzid vont avoir un contrat de travail dans le cadre de ce programme, précisant que ce quota est le même pour tous les gouvernorats du pays. Il a rappelé que le nombre des inscrits à ce programme a atteint 9582 demandeurs d'emploi dans la région alors que le nombre des offres d'emploi proposées par les entreprises économiques et les projets de métiers libres est de 1279 offres. L'objectif du programme, a-t-il poursuivi, est d'augmenter le taux d'encadrement dans les entreprises économiques tunisiennes qui ne dépasse pas 10%. Mis en application à partir du mois d'avril 2017, le Programme contrat-dignité, lancé par le ministère de la Formation professionnelle et de l'Emploi, cible les diplômés au chômage de longue durée. Ils bénéficieront d'un contrat de travail d'une durée de deux ans et d'un salaire de 600 (200 dinars de la part de l'employeur et 400 dinars de la part de l'Etat) ainsi qu'une formation de deux ou trois mois avant d'intégrer le poste de travail.