La promotion des bonnes techniques et pratiques pour gérer les déchets d'activités sanitaires(DAS) et des polychlorobiphényles (PCB) en Tunisie a fait l'objet d'un séminaire organisé récemment. Ce projet a démarré en 2013 et s'achèvera le 30 mai 2017. Dans sa partie gestion des déchets d'activités sanitaires (DAS), le projet vise l'amélioration de la gestion des DAS à travers l'amélioration du cadre réglementaire, le renforcement des capacités institutionnelles, la formation, la communication et l'achat d'équipements pour 97 établissements de soins situés dans 12 gouvernorats. Le projet a pour objectif d'atteindre une capacité annuelle de traitement de 3.200 tonnes de déchets d'activités sanitaires d'ici à 2017. Tous les objectifs du projet ont été atteints, et l'objectif global du projet a même été dépassé. C'est-à-dire à travers la signature des contrats-cadres avec 7 sociétés autorisées pour le traitement des déchets d'activités, la Tunisie a atteint une capacité de traitement de 3.800 tonnes par an, soit une capacité de 120% plus élevée que ce qui était prévu. 93% du don du Fonds mondial de l'environnement (FEM) et de la Banque mondiale, qui représente un montant de 1.8 million de dollars US (soit 3.9 millions de dinars), a été dépensé, ce qui représente un résultat très satisfaisant. L'Etat tunisien, lui, a investi 25 millions de dinars pour ce projet à travers un contrat-cadre pour le traitement des DAS dangereux pour 98 établissements et l'achat de consommables pour les 5 prochaines années. L'instauration d'une ligne budgétaire Ainsi, même si l'appui de la Banque mondiale, le FEM s'arrête maintenant, l'appui de l'Etat tunisien continue au moins jusqu'en 2022 et même au-delà, grâce à l'instauration d'une ligne budgétaire pour la gestion des DAS au niveau de chaque structure hospitalière. Forte de la réussite de ce projet et des partenariats solides, l'Anged a préparé de nouvelles requêtes pour le financement sur fonds tunisiens et par des bailleurs de fonds internationaux de la gestion des DAS des structures hospitalières des 12 autres gouvernorats qui n'ont pas bénéficié des équipements, mais également pour le financement de la gestion des DAS des quelque 2.000 centres de santé de base et des déchets chimiques issus des activités sanitaires. Mme Afef Makni Siala, directrice Dpt Gestion des déchets industriels et spéciaux et coordinatrice nationale de gestion des déchets d'activités sanitaires, a présenté les résultats intermédiaires des formations : «On a réalisé 12 séminaires dans tout le pays sur le cadre réglementaire, la communication, les manuels spécifiques et l'optimisation de la région des DAS, dont 1.833 participants».