Contribuer au financement des ressources en gaz naturel pour un montant de 160 millions de dollars et au renforcement des ressources en pétrole brut et produits pétroliers pour un montant de 150 millions de dollars En marge des travaux de la 42e Réunion annuelle du Groupe de développement islamique (BID) du Conseil des gouverneurs tenue récemment à Djeddah, le Groupe International Islamic Trade Finance Corporation (ITFC), membre du Groupe de la Banque islamique de développement (BID), a signé deux conventions de financement selon la technique «murabaha » avec la Tunisie. Le premier accord d'un montant de 160 millions de dollars est destiné à la Société Tunisienne de l'Electricité et du Gaz, pour contribuer au financement des ressources en gaz naturel. Et le second, d'un montant de 150 millions de dollars, est destiné à la Société tunisienne des industries de raffinage. Il a pour but de contribuer au renforcement des ressources en pétrole brut et produits pétroliers. La "murabaha" est une technique de finance islamique qui signifie intermédiation et se base sur le principe du partage des risques. L'accord a été signé par l'ingénieur Hani Salem Sonbol, PDG de l'ITFC, et M. Mohamed Fadhel Abdelkefi, ministre du Développement, de l'Investissement et de la Coopération internationale (gouverneur de la BID). La Tunisie n'est pas l'unique bénéficiaire de ces financements. L'ITFC a également signé un accord de 35 millions de dollars américains avec la République du Surinam pour le soutien des secteurs médical, agricole, énergétique et industriel. L'accord a été signé par l'ingénieur Hani Salem Sonbol, PDG de l'ITFC, et Gillmore Hoefdraad, ministre des Finances du Surinam (gouverneur de la Banque islamique de développement). Achat de produits pétroliers Un autre accord a été signé entre l'ITFC et la République du Mali pour l'achat de produits pétroliers et d'électricité. L'accord a été signé par l'ingénieur Hani Salem Sonbol et M. Boubou Cisse, ministre de l'Economie et des Finances du Mali (gouverneur de la Banque islamique de développement). Le Groupe a également signé un accord-cadre avec le gouvernement gambien d'un montant de 210 millions de dollars américains sur une période de 3 ans. L'accord signé concerne les importations de produits pétroliers et d'engrais, en plus de la fourniture de financement pré-export pour l'arachide et les noix de cajou. L'accord a été signé par Hani Salem Sonbol et Amadou Sanneh, ministre des Finances et des Affaires économiques de la Gambie (gouverneur de la Banque islamique de développement). Il convient de mentionner que la signature de ces accords contribue à la diversification des secteurs financés par la Société internationale de financement du commerce islamique (ITFC) dans les pays membres, renforçant ainsi le rôle de l'institution en tant que partenaire pour le développement global de ces pays. Les pays africains, dont la Tunisie, ont besoin de diversifier leurs sources de financement pour pouvoir réaliser les différents projets programmés par le gouvernement. Les bailleurs de fonds islamiques et ceux des pays du Golfe proposent des financements avantageux pour leurs clients. Etant membre de la BID, notre pays est en droit de solliciter des financements d'une façon périodique. La Tunisie a déjà identifié ses projets prioritaires jusqu'en 2020 dans le cade de son plan de développement. L'énergie constitue, bien entendu, l'un des secteurs phare qui nécessitent des investissements colossaux au cours de la prochaine période. Pour ce qui est du gaz naturel, par exemple, il s'agit de faire face à une demande en augmentation constante compte tenu de la croissance démographique, du développement du tissu industriel, commercial et du transport. Plusieurs options ont été retenues pour multiplier les sources d'approvisionnement en gaz naturel afin de satisfaire la demande dont la prospection et la recherche et le droit de continuer à bénéficier d'une quantité de gaz à travers le gazoduc algérien qui traverse la Tunisie pour approvisionner l'Italie.