Très attendu. Il s'agit tout simplement d'un phénomène Le Festival international de Bizerte n'arrête pas de s'illustrer! D'abord sur le plan de l'infrastructure avec la construction d'une buvette en dur, la fixation de chaises sur le sol et l'installation de poubelles aux quatre coins du théâtre de plein air, situé du côté d'El Jbébina. Le but étant bien évidemment d'offrir le maximum de commodités aux spectateurs. Ce changement de décor a été apprécié à sa juste valeur par tout le monde. Ensuite, quand on observe de près la programmation de cette 35e édition, on constate aisément qu'elle est bien équilibrée. Il y en a pour tous les goûts. On a assisté jusqu'ici à des spectacles ayant trait à nos traditions culturelles puisées dans notre patrimoine musical (Ness El Maqam et El Ziara), au théâtre, à de la magie pour enfants, du rap pour jeunes ou encore du ray algérien (Babylone) version «light» pour ne citer que ces soirées-là. Tout cela pour dire que le programme est on ne peut plus varié. La deuxième quinzaine débute ce soir, 2 août, par un géant du rire. Un habitué du Festival international de Bizerte : Lotfi Abdelli. Un spectacle qui se jouera à guichets fermés comme d'habitude. Malgré quelques écarts langagiers selon certain spectateurs, la détente est garantie pour tous : petits et grands, hommes et femmes, toutes classes sociales confondues ! Mais cette 35e édition, c'est aussi la chanson populaire avec Walid Tounsi et Ahmed Chiba (3 août), Hatem Amour et Souf (5 août), Mirath (9 août), Natasha St-Pier (11 août), Ragheb Alama (13 août), Hassen Doss (16 août) et Yosra Mahnouch (18 août), lors de la clôture. Sans oublier bien sûr la comédie musicale El Médina de Nafaâ Allani (7 août) et la troupe nationale de musique dirigée par Mohamed Lassoued (8 août). En somme, de quoi décompresser !