L'ex-sélectionneur de l'équipe de Tunisie des années 70 ne doute pas un instant de la qualification des «Aigles de Carthage» pour la CM 2018. «La remontée des "Aigles de Carthage" lors de leur dernière sortie face à la RDC à Kinshasa même et devant 100 mille spectateurs m'a vraiment impressionné. Menés à la marque après l'heure de jeu par deux buts à zéro, les coéquipiers du capitaine Belbouli ont pu, grâce à leur force de caractère, renverser la vapeur en l'espace de deux minutes pour remettre les pendules à l'heure. Un sursaut d'orgueil qui a laissé la porte grande ouverte pour espérer arracher une cinquième qualification à la CM qui reste, à mon avis, à leur portée. Toujours aux commandes du premier groupe avec un total de 10 points et devançant leur poursuivant direct la RDC, de trois points, les protégés de N. Maâloul, très minutieux dans son travail, ont besoin de quatre points pour briguer leur qualification sans attendre un cadeau de la Libye ou la Guinée dans leur confrontation face à la RDC qui reste mathématiquement encore dans la course. Donc, le destin de Maskni et consorts est entre leurs mains pour bien réussir cette dernière ligne droite, à commencer par le déplacement difficile le 7 octobre à Conakry pour affronter la Guinée qui a dit au revoir au Mondial, mais quand même reste un adversaire redoutable, notamment lorsqu'elle évolue à domicile. Etre vigilant et jouer sur sa vraie valeur avec beaucoup de maîtrise et de concentration seront, à mon sens, l'atout principal de cette équipe qui n'arrête pas de progresser et qui a toutes les qualités physiques, techniques et morales pour réaliser ce rêve tant attendu par le peuple tunisien, avide de succès. Une fois le cap de Conakry passé, les choses deviennent plus faciles lors de la dernière journée le 6 novembre à Radès devant la Libye qui jouera certes pour le prestige, mais n'aura pas, au moins sur le papier, les moyens pour espérer arrêter l'équipe de Tunisie, décidée plus que jamais à terminer son parcours dans les éliminatoires avec panache et sans le moindre faux pas. Pour y arriver, il faut oser doser et, de surcroît, marquer des buts pour que la fête soit totale».