Les journées se succèdent et se ressemblent pour Ben Guerdane. Elle a changé de président, d'entraîneur, mais aussi de résultats, vers le pire, par rapport à la saison précédente. Elle vient de concéder une autre défaite, sur son terrain, face au ST. La grogne s'est amplifiée, et c'était prévu ! Les supporters ont fustigé quelques joueurs, le staff technique et certains membres du comité directeur. Malgré cela, l'USBG ne se fait pas distancer par l'ESZ qui n'est pas mieux lotie et qui a perdu, elle aussi, contre le CSS, à Sfax, et elle garde toujours le fond du classement. Du pain sur la planche pour Hidoussi. Un lourd fardeau pour les responsables. Et, le temps presse. Une frange du public revendique des changements avant qu'il ne soit trop tard. D'autres supporters sont plus cléments. Ils ont confiance et gardent espoir parce que le parcours est long. Une chose est sûre : les deux clans aiment l'USBG. Et la situation du club est, à présent, alarmante. Il serait bon donc d'agir avec plus de sagesse et de travailler main dans la main. Soutenir mentalement et matériellement l'équipe. Encourager les joueurs et l'entraîneur pour qu'ils redoublent d'effort, loin de toute pression. La CAF pour se relancer ? L'USBG est qualifiée pour disputer une compétition africaine. Elle a besoin d'être bien encadrée. L'effectif est satisfaisant. Elle a peut-être commencé la préparation de l'avant-saison relativement en retard par rapport aux autres clubs. Elle est en train d'en faire les frais. Avec le temps, le travail et la détermination, elle serait capable de rattraper le temps perdu et chasser le signe indien une fois pour toutes. Il faut accepter les déceptions passagères, et conserver l'espoir pour l'éternité, comme le dit un proverbe chinois. Espérons que la première étincelle ne tardera pas à jaillir.