Après la ville de Louxor, c'est la ville irakienne de Bassorah qui prendra la relève en 2018. Cinéma, théâtre, arts plastiques, musique, littérature et poésie sont réunis aux «Journées culturelles tunisiennes» qui ont démarré, lundi, dans la ville égyptienne de Louxor, Capitale culturelle arabe 2017. Mohamed Hédi Jouini, directeur de l'Unité de gestion par objectifs (Ugpo) à la Cité de la culture, a déclaré à l'agence TAP qu'une délégation officielle présidée par Mohamed Zine El Abidine, ministre des Affaires culturelles, est présente à cette manifestation culturelle et artistique. M. Jouini a présenté le programme de ces journées qui ont démarré avec le spectacle «Ziara» de Sami Lajmi en plus d'une foire du livre comportant une sélection d'œuvres des plus grands hommes de lettres ayant marqué la scène culturelle historique et moderne de la Tunisie et d'ailleurs. La foire abritera l'œuvre complète de deux tunisiens disparus, à savoir Mahmoud Messaâdi, écrivain, universitaire et homme politique, et Mohamed Marzouki, homme de lettres et poète connu comme étant un spécialiste de la littérature populaire. Il y aura aussi la présentation de l'encyclopédie de Kairouan, des Quatrains de Djalâl ad-Dîn Rûmî et une lecture de textes de la culture arabe et orientale. Dans le domaine des arts, le public égyptien aura rendez-vous avec une sélection d'œuvres de plasticiens tunisiens qu'abritera le Salon d'arts plastiques. Côté cinéma, seront projetés les films «Les frontières du ciel» de Farès Naânaâ et «La nuit de la lune aveugle» de Khadija Lemkacher. Le 4e art sera présent avec une pièce de Ali Yahyaoui, outre une veillée poétique avec les poètes Ridha Laâbidi et Thoraya Ramadan. Au cours de ces journées, deux conférenciers tunisiens donneront des communications sur les «Défis du musée national d'art moderne et contemporain», par Sami Ben Ameur, plasticien-universitaire qui présentera le nouveau musée à la Cité de la culture et sur la «Littérature tunisienne» présentée par Chokri Mabkhout, universitaire et écrivain. La ville égyptienne de Louxor, désignée Capitale culturelle arabe 2017, avait officiellement pris le flambeau, le 17 mars dernier, de la ville tunisienne de Sfax, Capitale de la culture arabe 2016. Après la ville de Louxor, c'est la ville irakienne de Bassorah qui prendra la relève en 2018 suivie de Port-Soudan (Soudan) en 2019, Bethléem (Palestine) en 2020, Irbid (Jordanie) en 2021 et Koweït-City (Koweït ) en 2022. La manifestation Capitale arabe de la culture, initiative de la Ligue arabe dans le cadre du Programme de capitales culturelles de l'Unesco, est destinée à promouvoir et célébrer la culture et à encourager la coopération interrégionale, maghrébine et moyen-orientale.