Un contrat de maintenance avec un Consortium formé par deux parmi les géants de l'industrie japonaise, en l'occurrence Mitsubishi Hitachi Power Systems (Mhps) & Sumitomo Corporation, a été signé. Le projet de construction de la Centrale électrique à cycle combiné de Radès est l'un des projets phares de la coopération japonaise en Tunisie, selon l'Agence japonaise de coopération internationale (Jica). Ce méga-projet, touchant à un secteur aussi stratégique que l'énergie, permettra à la Société tunisienne de l'électricité et du gaz (Steg) d'augmenter sa capacité de production et de stabiliser son système de distribution de l'électricité par une nouvelle centrale d'une puissance d'environ 450 MW et de faire face à la demande additionnelle d'électricité qui ne cesse de croître ces dernières années. La particularité de ce projet réside également dans le montant record du financement qui a été accordé pour sa réalisation. En effet, la Jica a signé avec la Steg un accord de prêt pour un montant de l'ordre de 38.1 milliards de yens équivalent à environ 820 millions de dinars tunisiens remboursable sur une période de 40 ans dont 10 ans de grâce et un taux d'intérêt ne dépassant pas 0,6% l'an. Contrats de construction et de maintenance Afin de mettre en œuvre ce projet, la Steg a signé le 19 juin dernier un contrat de construction ainsi qu'un contrat de maintenance avec un consortium formé par deux parmi les géants de l'industrie japonaise, en l'occurrence Mitsubishi Hitachi Power Systems (MHPS) & Sumitomo Corporation. Il est important de rappeler, enfin, que la coopération japonaise en Tunisie dans le domaine de l'énergie électrique a commencé il y a bien longtemps avec la construction de la première centrale électrique Radès A, de 1983 à 1986, réalisée à l'époque par la même société japonaise Mitsubishi et qui est, jusqu'à ce jour, en très bon état de fonctionnement. Ainsi, avec le financement de la Jica et l'apport en technologie et en savoir-faire japonais pour la réalisation de la nouvelle centrale électrique, on peut dire que la présence du Japon marque bien son retour sur le site de Radès et témoigne encore une fois de l'excellence de la coopération tuniso-japonaise.