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En janvier sur nos écrans
«En attendant les Hirondelles» de karim Moussaoui
Publié dans La Presse de Tunisie le 15 - 11 - 2017

Il dresse un portrait d'une Algérie nouvelle dans lequel il s'attaque à la corruption, au système patriarcal et au manque de repères chez l'être humain. Une démarche totalement différente que celle empruntée dans son court-métrage, sorti en 2013, «Les Jours d'Avant».
Le jeune réalisateur franco-algérien Karim Moussaoui, lauréat du prix du meilleur montage pour son nouveau film «En attendant les Hirondelles», lors de la 28e édition des Journées cinématographiques de Carthage (JCC), nous a parlé des circonstances ayant entouré la réalisation de ce premier long-métrage qu'il vient de présenter aux JCC dans la compétition des longs métrages de fiction. D'autres questions sur le cinéma algérien d'aujourd'hui, la subvention du 7e art et la coproduction, ont été aussi soulevées.
Parallèlement à sa projection aux JCC, le film de Moussaoui est déjà sorti dans les salles françaises, depuis le 8 novembre dernier. Le film a été projeté dans les salles algériennes, après avoir été présenté en avant-première dans la catégorie, «Un Certain Regard», au festival de Cannes 2017.
Déjà nominé dans plusieurs festivals, ce film lauréat du «Wihr d'Or», grand prix du Festival international d'Oran du film arabe 2017, explore des univers inconnus de l'âme humaine d'une Algérie encore sous la hantise d'une décennie noire, celle des années 90 et d'une émancipation quelque part confisquée.
Après les JCC, le réalisateur a annoncé que son film sera distribué à partir de janvier 2018 dans les salles tunisiennes par Hakka Distribution. Il est le seul film algérien récompensé aux JCC dans leur 28e édition, sachant que l'Algérie a été l'un des pays invités d'honneur du festival pour la région du Maghreb.
Dans son film, Moussaoui opte pour un scénario où le spectateur est dérouté par trois histoires différentes de personnages vivant en Algérie. Il dresse un portrait d'une Algérie nouvelle où il s'attaque à la corruption, au système patriarcal et au manque de repères chez l'être humain. Une démarche totalement différente de celle dans son court-métrage, sorti en 2013, «Les Jours d'Avant» au scénario plus centré sur le dialogue, avec une histoire et une intrigue.
Pour ce film, coécrit avec Maud Ameline, Moussaoui déclare : «Heureusement qu'on est aidé par des co-scénaristes, chefs opérateurs, ingénieurs... pour pouvoir finaliser un projet de film». Les scènes du film, dont les images sont l'œuvre de David Chambille —sont filmées entre Alger et Biskra, réunissent un casting formé d'acteurs professionnels dans les premiers rôles comme Hassan Kachach et Nadia Kaci, en plus d'autres, non professionnels, dans de seconds rôles, ce qui permet au réalisateur de «repérer des talents pour les prochains projets».
L'Algérie d'aujourd'hui et la période de la décennie noire sont, à chaque fois abordées différemment par le réalisateur. Il y revient quatre ans après son moyen-métrage où il essaye, à travers l'histoire de deux adolescents qui ont vécu pendant la décennie noire, de mettre un éclairage sur les événements qui se sont déroulés à l'époque et la douleur d'être adolescent. «Ce n'était pas un film sur la décennie noire, mais plutôt un film sur la manière de parler de cette période à travers le point de vue d'un adolescent».


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