Enfin, un score de parité synonyme de victoire ramené de Gabès par les poulains de Mounir Rached. Après le point gagné au même stade contre l'ASG, le compteur de l'ESZ s'est remis en marche, après six journées successives de stérilité. Un résultat bien accueilli par les Zarzissiens qui avaient peur de ce déplacement. N'ayant rien à perdre et tout à gagner, Rached n'a pas hésité à tout chambarder cette fois. Grâce à une campagne un peu agressive de la part des supporters les plus fervents, les Khmir, Maâroufi, Mhaïssi, Fadaâ, Boussif, Addala et Chaouch n'ont pas figuré sur la liste ou sur le banc des remplaçants. Une formation métamorphosée comprenant deux Africains, Chardon Christe et Dawdi Izla, ainsi que Ayoub Mcharek d'entrée a été alignée face au SG. Rached n'a pas eu tort en fin de compte. L'ensemble a bien résisté et, pour une fois, l'attaque zarzissienne a bien bougé au point de compliquer la tâche de Maher Kanzari. Apparemment rassurés par leur performance, pendant la pause, les «Sang et Or» du Sud ont joué avec la même détermination et le même enthousiasme durant la deuxième période. Ils ont bien appliqué les consignes et ont fermé toutes les issues aux Gabésiens. Reguei et Oueriemmi : les stratèges Les deux stratèges, Regueï et Oueriemmi, ont bien orienté leurs coéquipiers, au milieu et en attaque. Malek Bhar a fait de même avec les défenseurs. Et chacun des éléments incorporés pour la première fois a cherché à se tailler une place de titulaire à part entière et gagner la sympathie et la confiance de l'entraîneur, avec une mention spéciale au régisseur Ayoub et à l'excentré Ameur Triki. Au vu de cette prestation livrée contre le SG sur son terrain et devant son public, on peut dire que Rached ne se fera pas trop de soucis pour les prochaines rencontres, et l'ESZ est capable de se rattraper prochainement. Le parcours reste long. L'équipe a retrouvé le goût du jeu. Le moral est retapé, en attendant le renforcement de l'effectif existant par d'autres éléments de valeur pendant le prochain mercato.