Les dépenses de développement de 2018 seront limitées à 5.743 MD, alors que les dépenses de gestion sont estimées à 22.136 MD Le budget de l'Etat de l'exercice 2018 est estimé à 35.951 millions de dinars, dont les crédits extérieurs transférés (100 MD), soit en hausse de 4,3% ou 1.496 MD par rapport aux résultats escomptés pour 2017, selon le rapport de la commission des finances de l'ARP. Les estimations du projet de budget ont été fixées sur la base de la réalisation d'un taux de croissance de 3% et d'un prix de baril de pétrole ajusté à 54 dollars et un déficit du budget de 4,9%. Environ 73% des ressources de l'Etat proviennent des ressources propres et 27% de l'endettement. La part des ressources fiscales s'élèvent à 65%, contre 62% prévus en 2017 et 64% en 2016. Les dépenses de gestion sont estimées à 22.136 MD, en hausse de 596 MD et de 2,8% par rapport aux résultats de 2017 actualisés. Les financements destinés aux salaires s'élèvent à 14.751 MD dépenses, soit l'équivalent de 13,6% du PIB contre 14.300 MD et 14,7%, des résultats actualisés de 2017. Les dépenses de subvention sont estimées à 3.520 MD dont 1.570 pour les produits de première nécessité, 1.500 pour les hydrocarbures et l'électricité et 450 MD pour le transport public. Une enveloppe de 200 MD sera allouée à la Cnss, contre 500 MD en 2017, et ce, conformément à la démarche relative à la diversification des sources de financement de cette caisse, notamment en ce qui concerne la contribution sociale solidaire. Le service de la dette s'élèvera à 7.972 MD en 2018, pour le principal et les intérêts contre 7.090 MD en 2017. Quant aux dépenses de développement de 2018, elles seront limitées à 5.743MD, soit 5,4% du PIB, ce qui est quasiment le même taux devant être réalisé en 2017, sans prendre en considération des projets qui seront réalisés dans le cadre du partenariat public-privé moyennant 500 MD. Le déficit budgétaire serait de 4,9 % du PIB, soit 5.216 MD, en 2018 contre 6,1% soit 5.977 MD prévus en 2017, ce qui nécessite la mobilisation de crédits de l'ordre de 9,5 milliards de dinars en 2018, dont 2,2 milliards de dinars seront mobilisés dans le cadre de l'endettement intérieur et 7,3 milliards de dinars dans le cadre de l'endettement extérieur. Ainsi, l'endettement public atteindra en 2018, 71,4% du PIB soit 76,1 milliards de dinars contre 69,6% du PIB, prévus en 2017 soit 67, 9 milliards de dinars.