Le budget de l'Etat pour l'exercice 2014 (dépenses et recettes) atteindra plus de 28 milliards de dinars, soit en hausse de 2,3% (644 MDT) par rapport à celui de 2013. Les ressources propres représenteront 72% du budget et celles provenant de l'endettement 28%. Les dépenses de gestion et de développement du budget 2014 ont été fixées sur la base de ces prévisions et sans tenir compte du remboursement de la dette. L'enveloppe allouée aux dépenses de gestion et de développement a été fixée à environ 23,4 mrds de dinars, contre 22,7 mrds de dinars prévus pour les dépenses actualisées au titre de l'année 2013, soit une hausse estimée à 604 MDT, représentant 2,6%. Ces estimations prennent en considération les hypothèses suivantes: -La non adoption d'un nouveau programme d'augmentations salariales au titre de l'exercice 2014. - L'adoption d'une enveloppe de 4.292 MDT pour les dépenses de subvention directe. - L'adoption d'une enveloppe de 5.600 MDT au titre des dépenses de développement pour l'exercice 2014, contre 4.800 MDT actualisées au titre de l'exercice 2013. - L'enveloppe allouée au budget de développement comporte une somme de 500 MD destinée à la capitalisation des trois banques publiques. - Le remboursement de 5,7 mrds de dinars de la dette publique (principal et intérêts) Les dépenses de gestion s'élèvent à 17,7 mrds de dinars, en baisse de 1,1%, soit l'équivalent de 196 MDT. Ces dépenses sont réparties comme suit : -Les dépenses salariales qui ont été fixées à 10,55 mrds de dinars contre 9,8 mrds de dinars actualisées, au titre de la loi de finances complémentaire de 2013, soit une hausse de 774 MDT, représentant 7,9%. -Les dépenses de fonctionnement sont estimées à 1 mrd de dinars contre 996 MDT actualisés, soit une augmentation de 55 MDT (5,5%). Cette hausse est expliquée par l'allocation d'une somme de 22,3 MDT au titre des dépenses de gestion des services publics de la douane à la charge du ministère des finances, outre une augmentation de 24,3 MDT alloués aux dépenses des services des ministères de l'intérieur et de la défense nationale, eu égard à la situation sécuritaire spéciale que traverse le pays. De même, les dépenses de fonctionnement dans les autres ministères ont enregistré une hausse de 1,2%. Les dépenses d'intervention compte non tenu des dépenses de subvention ont été fixées à 1,55 mrd de dinars contre 1,5 mrd de dinars actualisés, soit une hausse de 56MD, représentant 3,7%. Ces dépenses seront couvertes par les ressources publiques du budget, et ce dans la limite de 1,4 mrd de dinars et à travers les ressources consacrées aux comptes spéciaux du trésor à hauteur de 187 MDT. Les dépenses de compensation seront de l'ordre de 4,3 mrds de dinars, réparties sur: -La compensation des carburants d'un montant de 2,5 mrds de dinars contre 3,7 mrds de dinars actualisés pour l'exercice 2013, destinés à la compensation des carburants et de l'électricité. -La compensation des produits de base est estimée à 1,4 mrd de dinars contre 1,45 mrd de dinars prévus pour l'exercice 2013. -La compensation du transport public atteindra 385 MDT contre 330 MDT actualisés en 2013. Les dépenses de gestion proposées pour l'exercice 2014, comportent une somme de 296 au chapitre des dépenses inattendues et non réparties pour couvrir les besoins urgents pouvant apparaître au cours de l'année. Les dépenses de développement Les dépenses de développement pour l'exercice 2014 sont estimées à 5,6 mrds de dinars contre 4,8 mrds de dinars en 2013. Remboursement de la dette Le service de la dette publique pour 2014 s'élève à 4,7 mrds de dinars, enregistrant une hausse de 5,2% en comparaison avec les estimations actualisées de 2013. Le montant de la dette publique sera estimé, à fin 2014, à 41,7 mrds de dinars pour représenter 49,1% du PIB contre 47,2% actualisés et prévus pour 2013 et 44% en 2012, et ce en tenant compte des taux de change du dinar à la fin de 2014 évalués à 2,28 dt pour 1 euro, 1,672 dinar pour le dollar US et 17,750 par rapport au yen japonais..