L'ARP a exprimé son rejet de toute tentative visant à consacrer la politique israélienne colonialiste, à porter atteinte aux droits et libertés des Palestiniens, à confisquer leurs terres et à profaner leurs symboles. Israël a invité les présidents de sept Parlements d'Etats africains (Rwanda, Ghana, Ouganda, Cameroun, Tanzanie, Seychelles et le Sud-Soudan) pour participer du 5 au 7 décembre à une conférence parlementaire de la Knesset sur la reconnaissance d'Al-Qods comme capitale de l'Etat sioniste L'Assemblée des représentants du peuple (ARP) a dénoncé, lors de la séance plénière hier, une «manœuvre sioniste» et une «démarche opportuniste visant à diviser les rangs africains vis-à-vis de la cause palestinienne et à porter atteinte aux principes de l'Union africaine et ses positions constantes de soutien aux mouvements de libération nationale dans le monde». Dans une déclaration dont la lecture a été donnée par le président de l'ARP, Mohamed Ennaceur, l'Assemblée a fait part de son refus de l'invitation lancée par Israël aux présidents de sept parlements d'Etats africains (Rwanda, Ghana, Ouganda, Cameroun, Tanzanie, Seychelles et le Sud-Soudan) pour participer du 5 au 7 décembre 2017 à une conférence parlementaire de la Knesset d'Israël. La dernière journée de cet évènement sera consacrée à une visite des territoires occupés en 1967 et à la Place Al-Bouraq et au tunnel sous la mosquée d'Al-Aqsa. L'ARP a exprimé son rejet de toute tentative visant à consacrer la politique israélienne colonialiste, à porter atteinte aux droits et libertés des Palestiniens, à confisquer leurs terres et à profaner leurs symboles. L'Assemblée a appelé l'Union parlementaire africaine, le Parlement africain et les parlements des Etats africains invités à cet évènement à «suspendre leur participation et à faire en sorte que ces Etats ne contreviennent pas au droit international». «Tout en se remémorant le soutien des peuples africains et de leurs leaders à la cause palestinienne juste, l'ARP insiste sur la gravité de cette visite aux territoires occupées en 1967, ce qui constitue une violation flagrante de la légalité internationale et de la résolution de l'Unesco considérant la place Al-Bouraq comme un site musulman», souligne la déclaration. Après lecture de la déclaration, la séance plénière de l'ARP a approuvé la proposition présentée par plusieurs députés représentant les différents groupes parlementaires pour l'ajout d'un paragraphe «dénonçant le fait que le président américain Donald Trump pourrait reconnaître Al-Qods comme capitale de l'entité sioniste». Les députés ont appelé le président de la République à «agir pour empêcher cette reconnaissance».