Vingt-trois projets pilotés par des associations ont été sélectionnés par le Pnud pour bénéficier d'un appui technique et financier compris entre 20 et 30 mille dinars tunisiens par initiative, sur trois mois Dans le cadre de la réforme sécuritaire appuyée par le Conflict, Stability and Security Fund (Grande-Bretagne), 23 associations ont signé, hier, à Hammamet, des conventions de partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), et ce, en la présence de Son Excellence Mme Louise De Sousa, ambassadrice du Royaume-Uni en Tunisie. Selon Mme Chahrazed Ben Hmida, représentante du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), au total, 23 projets pilotés par des associations ont été sélectionnés pour bénéficier d'un appui technique et financier oscillant entre 20 et 30 mille dinars tunisiens, par initiative, sur trois mois. Elle a, par ailleurs, précisé que cette cérémonie de signatures de partenariats s'inscrit dans la continuité de la réforme sécuritaire déjà engagée par le ministère de l'Intérieur, depuis 2011, et parrainée par le Pnup dans le but, entreautres, d'instaurer un modèle tunisien de police alternative, dite de proximité, qui vise à rapprocher les services de sécurité intérieur du citoyen et l'ouverture sur la société civile à travers une vision sécuritaire participative. «Ces 23 projets ont pour objectif de mieux expliquer aux citoyens le concept de la police de proximité et impliquer davantage les représentants de la société civile dans sa mise en application sur le terrain. Ce modèle de la police de proximité sera basé sur des approches préventives de la sécurisation et fondé sur l'ouverture, la transparence et le partenariat avec la société civile», fait savoir Mme Ben Hamida. «Améliorer la qualité de vie» Selon Son Excellence Mme Louise De Sousa, l'ambassade du Royaume-Uni en Tunisie soutient depuis 2015 ce projet qui a débouché à la mise en place de centres pilotes de police de proximité et l'établissement de comités locaux de sécurité impliquant la société civile et les forces de l'ordre (la police et la garde nationale), tout en insistant sur la tunisianité de ce modèle qui est en train de voir le jour. «Ce projet est très important parce qu'il vise à améliorer la qualité de vie dans les localités et renforcer la confiance entre les citoyens et les forces de l'ordre en contribuant à la résolution des problèmes à travers une approche participative. Et j'ose espérer que cette expérience sera généralisée sur l'ensemble du territoire tunisien», souligne Mme De Sousa. Rappelons qu'en Tunisie, 8 centres pilotes de police de proximité sont déjà opérationnels dans les localités et les villes suivantes : La Marsa, Naâssane, Sidi Hassine, Hammamet, Sousse, Sfax, Sidi Ali Ben Aoun et Ben Guerdane.