La présidente de l'Union nationale de la femme tunisienne (Unft), Radhia Jerbi, a déclaré, hier, que l'adhésion de son organisation à la liste des signataires du Document de Carthage illustre son habilité, en tant que composante essentielle de la société civile, à réaliser les objectifs du développement, la mise en œuvre des stratégies de l'Etat et la résolution des problèmes socioéconomiques. Elle a indiqué que la commission centrale de l'Unft s'est réunie, samedi, à Chebedda (gouvernorat de Ben Arous) en présence des différentes structures et d'une centaine de participants afin de discuter des propositions à formuler. «En adhérant au Document de Carthage, l'Unft cherche à démontrer que la femme est en mesure de faire face aux différents problèmes sociaux comme la pauvreté et l'analphabétisme et de lutter contre les différentes formes de criminalité à l'instar du terrorisme et la contrebande», a-t-elle dit. Le président de la République, Béji Caïd Essebsi, avait annoncé, vendredi soir, lors de l'ouverture de la réunion des partis politiques et des organisations nationales signataires du Document de Carthage, qu'il avait reçu une correspondance de l'Unft dans laquelle elle demande d'adhérer à ce document.