L'occupation illégale du trottoir est un phénomène récurrent qui doit faire l'objet de mesures drastiques, afin de mettre fin à l'impunité des individus qui en sont responsables De grands bacs de plantes vertes, pour barricader l'accès au trottoir des quatre-roues, ont été aperçus du côté de la rue de Marseille. Une idée qui fait de plus en plus son chemin dans les rues de Tunis. Quelques pas avant cette rangée de cinq bacs, il y a une série de voitures garées sur une aire de stationnement en toute légalité. C'est devant un commerce d'articles de maison et jardin à l'angle de la rue, que cette initiative unilatérale a été rendue possible avec la bénédiction de la municipalité de Tunis. Certes, le phénomène n'est pas nouveau. Mais là où le bât blesse, c'est que pareille disposition interpelle. Comme pour narguer les automobilistes. Ce qui prouve un manque de citoyenneté et de civisme manifestes. Cela, sans occulter le caractère pénal de ces manœuvres illicites. On a vu, par ailleurs, de nombreux commerçants, qui ont pignon sur rue, barrer l'accès aux voitures particulières en plantant des piquets de fer, des bornes, des briques, des cageots de boissons... D'un autre côté, la même attitude d'incivisme est observée chez les automobilistes qui garent leurs voitures en occupant illégalement une partie du trottoir juste quelques mètres des grands bacs à fleurs installés par les commerçants devant leurs boutiques pour ne laisser personne stationner, ce qui laisse très peu d'espace au piéton pour circuler à l'aise. Le contraste est saisissant. Un véritable manège qui n'est pas près de connaître son épilogue, sans une intervention musclée et rigoureuse des autorités.