C'est au tour du capitaine emblématique de se retrouver dans l'indélicate obligation de quitter l'Etoile vers le club saoudien Al-Batin. C'était dans l'air depuis quelque temps — nous avions d'ailleurs eu l'exclusivité de l'annoncer depuis des semaines au point de susciter le courroux de certains !! Il faut avouer que les relations entre Balbouli et la direction de son club ne sont plus au beau fixe depuis le naufrage de la Ligue des champions face à Al Ahly, un malaise accentué, on doit le reconnaître, après le départ du tandem Jaziri-Jenayeh qui entretenait un rapport, avouons-le «exceptionnel», voire, «protecteur» avec l'inamovible — jusqu'à un passé récent — keeper n°1 du pays et du continent. Ce dernier s'est transformé en l'espace de quelques semaines — ironie du destin — carrément en une « persona non grata» et on cherchait par tous les moyens à le pousser vers la sortie afin notamment d'éponger l'ardoise des dettes du club sahélien envers son capitaine. En effet, ce dernier, et à juste titre, a été contraint de renoncer à ses arriérés en contrepartie de son ticket de sortie vers le modeste club saoudien Al- Batin (9e au classement). Il faut rappeler au passage que Balbouli a été informé par son coach, Kheireddine Madhoui, de sa non-convocation pour le derby sahélien face à l'USM, un fait qui a complètement abasourdi le portier international qui n'en revenait pas ! Avouons que jamais l'Etoile n'a eu une telle indélicatesse pour se débarrasser d'un de ses joueurs et de surcroît capitaine d'équipe et l'un des plus brillants et marquants éléments dans l'histoire du club. Il est vraiment cruel ce pauvre monde de football dans notre pays. Honnêtement, Balbouli méritait une attitude plus valorisante qui n'a rien à voir avec une rupture de contrat cruelle sur le double plan financier et surtout moral pour un capitaine aussi exemplaire et dévoué pour les couleurs du club... ! Nous y reviendrons... Accueil chaleureux pour Ben Amor Le nouveau sociétaire d'Al Ahly de Jeddah a été accueilli en fanfare par un nombre important de supporters « vert et blanc» venu l'accueillir à l'aéroport : «je suis profondément ravi de l'accueil qui m'a été réservé par le public d'Al Ahly, je ferai tout mon possible pour lui procurer des moments de joie, je viens d'un grand club qu'est l'Etoile pour un autre grand club comme Al Ahly d'Arabie Saoudite dont je suis honoré de porter son maillot», a déclaré B. Amor à son arrivée à Jeddah. D'ailleurs, arrivé tôt le matin en provenance de Tunis, Ben Amor a pris part à l'entraînement de sa nouvelle équipe dans la soirée et il a affirmé être fin prêt d'ores et déjà pour le prochain match de son nouveau club mardi face Al Chabab. A signaler que le désormais ex-Etoilé portera le maillot n°20. Maraii : «Je déteste les entraînements» ! Le «fantasque» attaquant égyptien vient de se livrer sur certains aspects de sa courte carrière avec l'Etoile en proférant des aveux le moins que l'on puisse dire insolites, voire par moments étonnants: «Je dois avouer que lors des 4 ou 5 premiers mois à l'Etoile, j'avais l'impression que je n'existais même pas au sein de l'équipe tellement je me sentais marginalisé. Quand on recrute un joueur, même s'il ne sait pas jouer au football, on doit quand même lui donner sa chance, je n'ai jamais vu ça de ma vie. Je dois avouer que j'assume une grande responsabilité dans ce constat puisque je déteste les entraînements, mais une chose est certaine, il y a une différence énorme entre les répétitions et les compétitions officielles. En transit ?! Mon objectif en signant à l'Etoile est de jouer une année avec ce club et partir par la suite en Europe. Sur un autre plan, je dois mettre en relief la qualité incontestable du travail accompli par le staff technique actuel, notamment le coach Kheireddine Madhoui qui est particulièrement proche de ses joueurs sans verser dans les discours tendus, il est capable de te dire ce qu'il pense avec les bonnes manières, de plus sa philosophie de jeu est très simple et ses entraînements sont axés principalement sur le ballon, ce qui est fort agréable et intéressant à la fois». Avouons qu'en rapport avec le contenu de ses déclarations, Amrou Maraii se profile comme un joueur pas facile à gérer au point de devenir un casse-tête pour le staff technique et ses employeurs compte tenu de sa « légèreté » comportementale et son manque de sérieux !