Les organisateurs des Jeux olympiques de Pyeongchang tentaient d'empêcher la propagation parmi les athlètes d'une épidémie d'un norovirus particulièrement contagieux, le nombre de cas de malades ayant presque triplé à Pyeongchang. Aucun athlète ne figure parmi les 86 cas confirmés jusqu'à présent et les organisateurs font tout pour les préserver. Ce virus provoque diarrhées et vomissements et une épidémie parmi les concurrents serait catastrophique si près de l'ouverture des Jeux, aujourd'hui vendredi. «Le 6 février nous avions 32 cas, mais aujourd'hui nous avons 54 cas supplémentaires, donc un total de 86 cas de norovirus», a expliqué Kim Hyun-Jun, directeur du Centre coréen de contrôle et de prévention des maladies, à l'occasion d'une conférence de presse. Parmi les personnes malades, trois faisaient partie des équipes préparant les repas dans le village des médias. Or, l'eau et la nourriture sont deux des vecteurs de transmission principaux du norovirus. Mardi, les organisateurs avaient annoncé que 1.200 agents de sécurité avaient été touchés par cette épidémie et contraints de se retirer. Ils ont été remplacés au pied levé par des centaines de soldats dépêchés pour la surveillance des sites olympiques. Les agents de sécurité, tous employés d'une même société, étaient hébergés ensemble dans un centre d'entraînement pour les enfants, dans Pyeongchang. Ces bâtiments, séparés des sites olympiques, semblent avoir été l'épicentre de l'épidémie. Parmi les mesures d'urgence prises par les autorités de santé coréennes, les malades ont été mis en quarantaine pour 48 à 72 heures et des distributeurs de produits désinfectants pour les mains ont été acheminés vers les sites de JO. Le sprinteur Nigel Levine, suspendu provisoirement Le sprinteur britannique Nigel Levine, champion d'Europe du 4x400 m en 2014, a été provisoirement suspendu pour dopage, après un contrôle positif au clenbuterol, a annoncé la Fédération britannique d'athlétisme. «L'athlète Nigel Levine a été provisoirement suspendu de toute participation à une compétition, après avoir violé l'article 2.1 du code de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF), concernant la présence d'une substance prohibée dans un de ses échantillons», lors d'un test antidopage, a indiqué la fédération dans un communiqué. «Cette suspension provisoire a été décidée par l'Agence antidopage britannique, en accord avec les règlements édictées par l'IAAF», a-t-elle ajouté. «L'athlète peut répondre des faits qui lui sont reprochés, y compris lors d'une procédure d'examen complet de l'affaire», précise encore la fédération. En décembre, plusieurs médias britanniques avaient affirmé que le champion britannique de 28 ans, médaillé d'or européen sur le relais 4x400m en 2014, avait été contrôlé positif au clenbuterol, un médicament destiné à soigner l'asthme, défini comme une substance prohibée par les règlements de l'Agence mondiale antidopage.