Personne ne peut aujourd'hui l'ignorer : les Foulées du Mégara ont gagné du temps. Ses initiateurs, ses amateurs, ses passionnés et son public sont en train de vivre quelque chose de magnifique. Une aventure humaine et sportive bouclera sa première décade dimanche 25 mars 2018 aux abords de La Marsa. Annonçant les prémices du printemps, les Foulées du Mégara souffleront, comme chaque année, un vent nouveau, cet air de Méditerranée «où l'air est si doux qu'il empêche de mourir». Deux courses au programme de la 10e édition : la Marsoise, course fun et accessible de 5km dont le parcours s'articule autour de La Marsa et de Sidi Bou Saïd, et le semi-marathon de 21km à l'adresse des amateurs et professionnels de la course à pied. En sus du somptueux parcours traversant les plus beaux sites archéologiques, historiques et contemporains, le tracé, vallonné en partie, incite, certes, à relever le défi de franchir la ligne d'arrivée, mais toujours dans la double dynamique du plaisir et de la détente. Du reste, après avoir, au bout de 3 km, passé la grande mosquée de Carthage à gauche du parcours et dépassé la cathédrale en face, les semi-marathoniens n'auront plus qu'à dérouler sur une ligne droite de 8 km et c'est seulement à partir du 14e km que commence une succession de montées, de descentes qui viennent soustraire les joggers à la routine. Qui plus est, la beauté des vues sur le dernier tiers du tracé ne laissera personne indifférent à la splendeur du spectacle. Le comité d'organisation, présidé par Riadh Ben Zazia, et composé de l'Association Mégara pour la Jeunesse avec la collaboration de la municipalité et du complexe de la jeunesse de La Marsa, veille, comme à l'accoutumée, à tout mettre en place pour le bon déroulement de cette manifestation sportive et culturelle qui attend d'accueillir plus de 5.000 coureurs. Un chiffre qui n'étonne pas dès lors qu'on sait que le running s'impose de plus en plus comme une pratique quotidienne. L'élégance de l'organisation incite la foule à s'y inviter, de surcroît. Personne ne peut aujourd'hui l'ignorer : les Foulées du Mégara ont gagné du temps. Ses initiateurs, ses amateurs et son public sont en train de vivre quelque chose de magnifique. «Il y a de plus en plus de monde et davantage de jeunes ; ce n'est qu'encourageant pour le running qui devient un mode de vie», témoigne Chaker, l'organisateur de l'écotrail de Zaghouan, qui a couru toutes les éditions. Vincent, vétérinaire expatrié depuis 5 ans, qui affiche à son palmarès de coureur des références comme l'Utmb, les templiers ou le marathon de Paris, savoure cette épreuve où l'on trouve des profils variés, dans un précédent témoignage. Voilà de quoi allécher plus d'un à faire partie de l'événement. Il y a tant de promesses dans une manifestation recomposée d'une édition à l'autre. Il faut dire que c'est souvent dans les contextes les plus favorables que sont nés les génies, mais c'est dans les grands rendez-vous qu'ils s'épanouissent encore davantage. C'est ce que la vie sportive nous enseigne d'une façon générale. Et c'est à ce genre de course pédestre d'écrire sa propre histoire. La passion et la raison sont là. L'efficacité est partout. La volonté, la détermination et l'envie de réussir s'indiquent comme tels. On ne triche pas. La volonté brise les tabous et les préjugés car les organisateurs sont en train de réussir quelque chose d'exceptionnel... Les inscriptions vont bon train et semblent même exploser par rapport aux précédentes éditions. Bienvenue aux Foulées du Mégara où Fethia, la mascotte de l'événement, aura l'honneur de passer la première la ligne de départ. Rendez-vous sur www.fouleesdumegara.com pour les inscriptions en ligne.