Andy Murray maîtrise. Pour la sixième fois en sept finales de Masters 1000, l'Ecossais s'est montré intraitable, "indébordable", et inépuisable en défense. A Shanghaï, c'est avec la sagesse d'un Confucius du circuit qu'il a supplicié le revers de Roger Federer. C'est la huitième fois en treize rencontres qu'il domine le Suisse, la deuxième fois seulement au cours d'une finale, la dernière remontant à peine à cet été (Toronto). Numéro 2 mondial lundi grâce à sa victoire sur Novak Djokovic, Roger Federer doit logiquement constater la supériorité de son adversaire du jour. "J'ai joué parfois mon meilleur tennis cette semaine, dont ce soir", explique Andy Murray au journaliste chinois qui lui demande de sourire un peu plus. "Je suis timide devant les caméras", répond-il. Il a surtout les traits tirés par un match éprouvant mais parfaitement géré. Murray a beaucoup couru toute la semaine pour chercher les balles aux quatre coins du court et démoraliser les plus opiniâtres (Monaco par exemple) ou les plus talentueux : Federer ce samedi.