Douze joueurs seulement dont quatre gardiens de but ont participé à la séance d'entraînement du mardi. C'est dire combien l'élimination en demi-finale de la Coupe de Tunisie face à l'Etoile a laissé des traces et a engendré ce peu d'engouement et de motivation à bien terminer une saison où il n'y a plus aucun enjeu et aucun challenge à relever. Si on ajoute ceci à la crise financière qui a pratiquement tout gâché, on comprend pourquoi l'entraîneur Skander Kasri est réservé et réticent quant à son avenir à la tête de l'ASG et pourquoi il pose des conditions. «Impossible de bien travailler dans une telle ambiance et de tirer de l'effectif le maximum de ce qu'il peut donner sur le terrain. C'est très dommage car les joueurs que j'ai sous la main méritent mieux, vu leur énorme potentiel technique, que de finir la saison en queue de poisson. Le financement d'un club qui a de l'appétiti et les dents longues est à revoir». Absences en cascade Le «Carrelage» n'a comme objectif dans la rencontre contre l'USBG cet après-midi que d'améliorer son classement. Insuffisant pour rameuter une troupe qui a la tête ailleurs. Surtout que les absences ne manqueront pas car si Skander Agrebi et Marcel Kouassy sont sûrs de ne pas figurer sur la feuille de match, d'autres titulaires qui ont manqué plus d'une séance d'entraînement pourraient aussi être défaillants. Une belle aubaine pour l'USBG de Samir Sellimi qui est, elle, devant l'obligation de résultat pour arracher un résultat précieux.