L'ESR jouera avec hargne pour la consécration devant son public, alors que l'USM cherchera à la piéger et créer la sensation Deux scénarios possibles après ESR-USM, match d'appui cet après-midi à Radès. L'ESR vainqueur et conserve son titre, ou l'USM qui piège l'ESR et rafle le titre de 2018. On a donc un match qui ne peut pas être calme et sans frénésie. On redoute même un match électrique qui peut facilement déraper. Après la polémique du match aller et les arrêts successifs, l'ESR et son public ont dénoncé les conditions dans lesquelles s'est joué le match. Trop de violence et de harcèlement de la part de l'ESR, et une USM qui rejette ces accusations. A l'arrivée, un match d'appui où l'ESR va jouer avec un esprit de revanchard qui, à un certain moment, peut déraper lorsque les nerfs ne sont pas contrôlés. L'ESR et son public attendent avec ferveur cette belle pour confirmer leur supériorité théorique. Le public, surtout, veut célébrer un deuxième titre de suite et empêcher l'USM de créer la sensation. L'équipe de Adel Tlatli reste toujours le premier favori même après la défaite à Monastir (outre l'ambiance dans la salle, les joueurs de Radès ont été dépassés et à court réussite). L'USM de Safouène Ferjani, auteur d'un grand retour après un début laborieux, voire catastrophique en championnat, jouera en sachant que tout lui sera hostile et qu'elle devra sortir un grand jeu pour espérer gagner. Richesse Adel Tlatli n'aura pas à changer beaucoup de ses plans. Il misera en premier lieu sur la remise en confiance de ses cadres qui n'avaient pas retrouvé leurs statistiques, notamment H'didane et Abada. A l'ESR, il y a 12 joueurs qui se valent et qui se complètent. La richesse des solutions à Radès reste son premier atout incontestablement. Et dans ce genre de matches, l'expérience et la personnalité sont si précieuses. H'didane, Abada, Chennoufi, Charles, Ghayaza, Rezig, entre autres, portent les espoirs d'une ESR qui veut gagner à l'usure et en mettant la grande vitesse à partir du 3e quart-temps. C'est le match où l'ESR n'a pas le droit de décevoir son public avide de revanche. Tout à gagner L'USM n'a pas les mêmes solutions et la même qualité que l'ESR. Safouène Ferjani, entraîneur de l'équipe, a fait le maximum avec le peu de solutions qu'il a sur le banc. Une surprise cet après-midi? Les Monastiriens misent sur un bon départ dans une salle qui sera chaude et devant un public si enthousiaste. Il y aura moins de pression vu que l'USM a réalisé jusque-là un parcours supérieur aux prévisions. Evarest, joueur aux grandes qualités et si déterminant, sera-t-il suffisant pour arrêter l'ESR? Dans les deux premiers matches, il a été impressionnant et saturé. Si Lahiani, Trabelsi et Bhouri ne jouent pas avec la même qualité et le même engagement qu'Evarest, ce sera très difficile pour l'USM de manier l'ESR à Radès. Qui gagnera le titre 2018? Avant tout, le match se déroulera-t-il sans problèmes?