La seconde édition du festival de la figue de Barbarie inerme (sans épines) s'achève aujourd'hui, à Bouargoub (Nabeul). Le festival tend à encourager les jeunes agriculteurs à investir dans le secteur en exploitant les terres délaissées. Bouargoub est connue pour cette variété de figues de Barbarie de contre-saison cultivées à Béni Ouael et Borj Hfaiedh où les champs sont estimés à 400 ha (50 ha en 2004) avec une production annuelle de 3.200 tonnes (la production nationale étant aux alentours de 3.800 t). On ne finit pas de trouver des vertus médicinales et cosmétiques à la figue de Barbarie riche en fibres, vitamine C, vitamine B, provitamine A, minéraux et oligo-éléments. Ce fruit est également bien pourvu en calcium, magnésium, fer et cuivre. Ses tiges en forme de raquettes épaisses servent d'engrais ou de fourrage pour les animaux. La culture du figuier de Barbarie est une filière agricole encore plus rentable que la viticulture. Ses exportations vers les marchés français, libyens et le Golfe sont estimées entre 8 et 12 tonnes par an. L'irrigation goutte à goutte, le traitement permanent, la couleur (mauve) et la taille sont autant de techniques utilisées par la Tunisie dans la culture de ce fruit comme dans d'autres pays producteurs à l'instar de l'Italie, du Mexique, du Chili, de l'Espagne et de l'Afrique du Sud.