Pour retrouver un sourire charmant, il faut avoir les dents blanches et saines. Tabac, thé, café sont les pires ennemis de nos dents et ne font qu'accélérer le processus de leur jaunissement. Il arrive pour certains de se priver de sourire tant la couleur de leurs dents laisse à désirer. De blanc nacré, la teinte ivoire de la dentine se fonce avec l'âge et vire au jaune à cause aussi de l'alimentation et faute d'un suivi médical régulier. A cet effet, et pour ne plus avoir honte de ses dents, le recours au blanchiment des dents est plus que conseillé par les spécialistes de la médecine dentaire, sans toutefois oublier que cet acte d'esthétique dentaire doit être accompli par des dentistes expérimentés dans le cadre de la loi organisant le secteur de la médecine. L'arrêté du ministre de la Santé publique, daté du 18 mars 2008, a fixé la nomenclature générale des actes professionnels des médecins, biologistes, médecins dentistes, psychologues cliniciens, sages-femmes et auxiliaires médicaux, ce qui n'est pas du tout respecté par certaines parties et centres de formation qui font fi à la loi et ne veulent pas se priver de cette activité lucrative. L'un de ces centres qui a élu domicile à la capitale n'a pas hésité dernièrement à projeter l'organisation d'un cycle de formation exclusive en blanchiment dentaire. Aucun niveau n'est exigé en guise d'attrape-nigaud, mais le prix défie toute concurrence. C'était sans compter sur la vigilance du Conseil national de l'ordre des médecins dentistes(Cnomd) qui a été alerté sur la question et a réagi très vite. Selon son président, le Dr Salah Ghozi, le Cnomd a avisé le centre en question par le biais d'un huissier notaire et l'a mis en garde en cas de non-suspension de ce cycle de formation contraire aux règlements en vigueur. Dans le but de sensibiliser les citoyens et protéger le secteur, le Cnomd vient de publier un communiqué rappelant que le blanchiment des dents est une opération technique qui nécessite l'utilisation de produits chimiques dans certains cas par des médecins spécialisés dans la chirurgie et la médecine dentaire. Toute contravention à ces règles peut mettre en danger la santé du patient. Le Cnomdt compte aussi alerter le ministère de la Santé sur ces pratiques.