Mission d'hommes d'affaires L'Agence de promotion de l'industrie et de l'innovation (Apii), en tant que membre du réseau Enterprise Europe Network organise, en collaboration avec l'Union régionale des chambres de commerce et d'industrie du Piémont «Union camere Piemonte» et la Chambre de commerce de Turin, une mission d'hommes d'affaires tunisiens pour des rencontres d'affaires B2B «Torino Fashion Match». L'événement sera organisé dans le cadre de la 3e édition du Salon international Torino fashion week et ce du 28 juin jusqu'au 1er juillet 2018 à Turin, en Italie. Les rencontres B2B seront soutenues par les Groupes sectoriels EEN «Textile et Mode» et «Creative Industries » à travers un rapprochement entre les producteurs de la mode et les entreprises créatives pour développer des contacts d'affaires, de partenariats commerciaux, de partage de connaissances, d'idées, d'innovation et d'inspiration. La participation aux rencontres B2B, aux ateliers et aux spectacles de défilés au cours de la Semaine de la mode-Torino est gratuite. Les entreprises et les hommes d'affaires, intéressés à prendre part à ces Rencontres d'Affaires, sont invités à s'inscrire au plus tard le 20/06/2018, à travers la plateforme de Matchmaking. Question de salinité L'Observatoire tunisien de l'économie relève que dans le cadre de ses activités «de révéler la vérité sur les violations du passé» , l'Instance Vérité et Dignité (IVD) a récemment présenté des documents qui révélaient l'exploitation abusive des richesses naturelles tunisiennes par le colonisateur français. «Des vérités» liées à l'ingérence de la France dans les choix économiques de la Tunisie, même après l'Indépendance, ont été exposées au grand public et l'IVD avait conclu que «les entreprises étrangères, en particulier françaises, ont opéré une exploitation abusive des ressources de la Tunisie». Parmi les documents sur lesquels l'IVD appuie ses conclusions, une convention datant de 1949 relative au droit d'exploitation de la Compagnie générale des salines de Tunisie (Cotusal) a été rendue publique. Cette publication révèle alors que, par cette convention, le Résident Général de France à Tunis a approuvé la fusion de 4 sociétés françaises de salinité qui exploitaient les salines de Khniss, Sidi Salem, Sfax (Thyna) et de Mégrine constituant ainsi la Cotusal et organisant son activité. La convention de 1949 a suscité une grande polémique. En effet, favorisant la Cotusal, cette convention a permis à cette dernière de détenir le monopole du marché de l'exploitation du sel en Tunisie jusqu'en 1994, date à laquelle son premier concurrent est entré sur le marché. De plus, depuis l'ère coloniale et jusqu'à nos jours, cette convention octroie une taxe d'exploitation calculée sur la base du prix le plus bas de la grille afférente à l'exploitation du sol tunisien à Cotusal, ce qui autorise cette compagnie à exploiter un domaine public maritime à un prix symbolique.